Le pôle Pharmacie de la BIU Santé (4, avenue de l’Observatoire, Paris 6e) propose de nombreuses ressources documentaires dans le domaine de la cosmétologie et de la parfumerie. Cet ensemble couvre à la fois les aspects historiques et les dernières avancées de la recherche scientifique dans ces disciplines.
Extrait de La Parfumerie moderne, 1922
La BIU Santé vous offre également un ensemble de ressources numériques au sein desquelles vous trouverez des documents relatifs à l’histoire de la parfumerie : la Banque d’images et de portraits, la bibliothèque numérique Medic@ ou encore l’exposition virtuelle Secrets de beauté réalisée avec la participation de LVMH Recherche. Dans Medic@, vous trouverez notamment la collection complète de la revue La Parfumerie moderne : revue scientifique et de défense professionnelle (1908-1956), en accès libre et gratuit, ainsi que de célèbres traités et manuels de parfumerie, via une sélection d’ouvrages consacrés à la cosmétologie.
Signalons notamment les ouvrages suivants, présentés dans la salle de lecture du pôle Pharmacie :
Barbe, Simon. Le parfumeur royal. Paris, Au Palais, chez Augustin Simon Brunet, 1699. Cote : Res 14233
Poncelet, Polycarpe. Chimie du gout et de l’odorat. Paris, De l’imprimerie de P.G. Le Mercier, 1755. Cote : Res 18576
Buc’hoz, Pierre-Joseph. Toilette de flore. Paris, Valade, 1771. Cote : Res 14450
Fargeon , D. J. L’Art du parfumeur. Paris, Delalain fils, 1801. Cote : Res 50216
Extrait de La Parfumerie moderne, 1919
Sur ce blog, nous avons déjà eu l’occasion d’aborder l’histoire de la parfumerie, notamment à travers une série de billets consacrés aux huiles essentielles.
Enfin, d’autres institutions à Paris et en Île-de-France s’intéressent à l’histoire des parfums : le musée du Parfum Fragonard à Paris, ou encore l’Osmothèque, Conservatoire international des parfums, situé à Versailles, qui propose au public des conférences thématiques et des conférences olfactives à l’occasion desquelles vous pourrez découvrir une collection d’échantillons de parfums anciens unique au monde.
Cette extension gratuite est à installer dans votre navigateur Chrome ou Firefox. Elle a d’ailleurs été téléchargée sur tous les postes publics de la BIU Santé, où vous pourrez bénéficier de ses services.
Comment ça marche ?
Unpaywall se révèle utile quand on se heurte à un… Paywall (d’où son nom). C’est-à-dire quand un éditeur vous demande de payer pour accéder à un article scientifique. Ce qui arrive aussi parfois à la BIU Santé malgré les milliers d’abonnements achetés à grands frais chaque année.
Sur la page d’un article payant, Unpaywall cherchera automatiquement une version gratuite du document. Si une telle version existe, un bouton vert apparaîtra à droite. Il suffira alors de cliquer dessus pour accéder à l’article gratuit – comme dans l’exemple ci-dessous :
Pour parvenir à cet exploit, Unpaywall se base sur le DOI des articles. Cet identifiant est alors cherché dans toute une liste de réservoirs légaux du type PubMed Central, DOAJ, Crossref… 90 millions de documents seraient actuellement référencés par ce système. Rien à voir avec le piratage (et Sci-Hub, pour ne pas le nommer), il s’agit de versions libres d’articles parfois payants. Et aucune information personnelle ne vous sera demandée en échange.
Il est possible de personnaliser quelque peu l’extension : par exemple en lui demandant de distinguer les articles en Green Open Access (qu’elle affichera avec une icône… verte !) et les articles en Gold Open Access (icône jaune).
Google Scholar propose également sa propre extension pour chercher des contenus académiques. Mais les résultats trouvés ne seront pas forcément légaux, puisque GS donne également des liens sur ResearchGate ou Academia. En effet certains chercheurs y téléchargent parfois des articles qu’ils n’ont pas encore le droit de déposer. Une option à cocher dans les préférences d’Unpaywall permet de désactiver la recherche sur ces sites. Les résultats sont alors moins nombreux, mais légaux, à vous de voir !
Open Access, réseaux sociaux et éditeurs
À noter que la plateforme Academia fait en ce moment l’objet d’une bien mauvaise presse. Elle commence en effet à faire payer ses utilisateurs pour accéder aux fonctions de recherche avancée – dans le texte intégral des articles. Articles qui ont été déposés gratuitement par leurs auteurs. Pas vraiment une surprise, mais qui confirme le regard critique à garder sur les réseaux sociaux académiques – outils commerciaux, qui peinent à trouver un modèle économique viable. Autant de soucis que vous n’aurez pas avec une archive ouverte institutionnelle du type HAL. Pour mémoire, revoir cet excellent comparatif entre les deux systèmes.
De leur côté, les éditeurs tentent de reprendre la main en contrôlant comme ils le peuvent le partage des articles publiés dans leurs revues (sujet également abordé sur le site Nature).
Vous avez été nombreux à tenter votre chance pour le jeu concours organisé dans le cadre de l’exposition « Chocolat et santé » du pôle Pharmacie de la BIU Santé et nous vous remercions de votre participation ! Le jeu concours étant clos, nous publions la grille de mots-croisés complétée, la réponse à la question subsidiaire ainsi que le nom des heureux gagnants.
Résultats des mots-croisés
HORIZONTALEMENT
1. Dramaturge italien, lauréat du Prix Nobel de littérature. Célèbre marque allemande de « chocolat au lait du pays alpin » créée en 1901. Sa fève fermentée et torréfiée permet de produire le chocolat.
2. Aperçu. Recouvrit d’une mince couche d’or. Le grain de cette plante peut-être associé au chocolat.
3. Conifère de la famille des Taxaceae. Célèbre chocolatier suisse dont l’entreprise fut fondée à Neuchâtel en 1826. Cité de la Mésopotamie.
4. Elle peut être vestimentaire ou alimentaire. Celle du dieu égyptien Anubis était celle d’un canidé.
5. Marque française de biscuits créée à Nantes en 1846. Peintre allemand de la 1ère moitié du XXème siècle. Bonne action.
6. Célèbre entreprise chocolatière française fondée en 1816. Truffer.
7. English, Welsh and Scottish Railway (racheté en 2007 par Deutsche Bahn). Célèbre entreprise chocolatière belge fondée en 1857, elle vendait à l’origine des confiseries pharmaceutiques (bonbons contre la toux, réglisse contre les maux d’estomac, morceaux de chocolat, etc.).
8. Commune de Seine-et-Marne où une dynastie d’industriels décida de déplacer son usine de produits pharmaceutiques en 1825 puis de la consacrer à la fabrication du chocolat (usine représentée sur une illustration dans une des vitrines de l’exposition à l’entrée de la salle Dorveaux). Télévision. Impôt sur les sociétés.
9. Symbole de l’argon. Institute of Electrical and Electronics Engineers.
10. Célèbre entreprise chocolatière française fondée à Blois en 1847. Code international de plaque minéralogique des Pays-Bas.
11. Port d’Athènes. À Pâques il est souvent en chocolat.
12. Symbole de l’einsteinium (élément chimique de numéro atomique 99). Célèbre chocolatier suisse, il ouvre sa première confiserie à Berne en 1867.
VERTICALEMENT
A. Quelques carrés de chocolat peuvent aider à la couper. Elle peut être phréatique ou chocolatée.
B. Charlie et la Chocolaterie (2005) de Tim Burton (avec Johnny Depp dans le rôle du magicien expert en chocolat) en est un. Habitants de la commune d’Ore (Haute-Garonne).
C. Passée sous silence. Cité de la Mésopotamie.
D. Uranie était celle de l’astronomie. Multinationale suisse du secteur agroalimentaire fondée en 1875, dont le chocolat est un des fleurons.
E. Fruit de lianes de la famille des Actinidiaceae dont la pulpe et les graines sont riches en vitamines (C, E, B1, B2, B3, B5, B6), en potassium et en magnésium. Afrique Équatoriale Française.
F. Lysine décarboxylase. Blessé ou atteint dans ses intérêts.
G. Célèbre chocolatier suisse de Lausanne, inventeur du chocolat aux noisettes. Plante herbacée cultivée dont les graines sont riches en acide alpha-linolénique (ALA).
H. Perroquet d’Amérique tropicale. Fleuve d’Italie
I. Le cinéma est le septième. Célébrée.
J. Ancien pharmacien du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette, il ouvre sa première chocolaterie à Paris en 1800.
K. Ressources humaines. Capitaine d’arche.
L. Celle du Nil apportait chaque été un limon noir. Célèbre chocolatier suisse, il crée des machines pour ce qui devient en 1819 la première fabrique moderne de chocolat du pays.
M. Il peut être comprimé, comme un médicament, ou musical. Bibliothèque interuniversitaire de santé.
N. Pays merveilleux où résidait un magicien. Célèbre groupe chocolatier américain, dont la création remonte à 1920. Marque de chocolats franco-belge, dont la première chocolaterie fut établie à Bruges.
Réponse à la question subsidiaire
En quelle matière sont les moules utilisés pour fabriquer les œufs en chocolat, selon un Manuel pratique du pâtissier-confiseur-décorateur publié en 1894, présenté dans l’une des vitrines ?
Enfin, félicitations aux gagnants, classés ici par ordre d’arrivée :
Karin Lebascle
Antoine Lambert
Saadia Batiga
Badrata Anli, Nour Ben Salem et Gabrielle Leblanc
Véronique Quellec
Lenny Dahan
Fabien Benthami et Marie Bruneel
Ils se verront remettre une récompense (comestible ou non !), et sont invités à participer à une visite privée de la bibliothèque ainsi qu’à une présentation des collections anciennes.
Fin 2016 a été lancé le nouveau dispositif «collections d’excellence pour la recherche», dit «CollEx-Persée». Le but étant d’«optimiser l’accès aux gisements documentaires par les chercheurs», avec constitution d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS) pour une durée de cinq ans (2017-2021).
Jusqu’à présent, la BIU Santé était Cadist (centre d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique) en médecine, odontologie et cosmétologie. Elle recevait donc chaque année des crédits du ministère de l’Enseignement supérieur pour l’acquisition de documents de haut niveau scientifique dans ces trois disciplines, en langues étrangères ou en français. Le dispositif CollEx doit justement remplacer les Cadist.
Après un processus de candidature et de sélection, la BIU Santé, rejointe par la bibliothèque Henri-Piéron, a été retenue pour être «délégataire CollEx» dans les disciplines suivantes : médecine, odontologie, pharmacie-chimie, cosmétologie, psychologie, sciences cognitives, neurosciences.
La BIU Santé et ses partenaires bénéficieront ainsi d’une dotation annuelle pour renforcer leurs collections dans les domaines cités plus haut.
Comme le rappelle le rapport du jury d’attribution, «Le projet est piloté par la BIU Santé, qui présente déjà en grande partie l’activité d’une bibliothèque CollEx, mais propose de franchir une nouvelle étape, en partenariat avec la Bibliothèque Henri Piéron qui est la bibliothèque de référence pour la psychologie (y compris la psychologie sociale).»
La BIU Santé sera fermée le lundi 1er mai 2017, jour férié.
Mais elle sera ouverte normalement le samedi 29 avril.
L’occasion de délaisser l’atmosphère studieuse de nos salles pour aller en forêt compléter vos herbiers (si le temps est clément).
Vous aurez peut-être la chance de ramasser quelques brins du fameux muguet – dans le cas contraire, vous pourrez toujours en trouver des spécimens dans notre banque d’images et portraits, accessible de partout, même par mauvais temps :
L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :
À l’occasion de Pâques, vous avez peut-être reçu en cadeau quelques chocolats. Venez découvrir une sélection d’ouvrages et de thèsesrécents (empruntables) et de livres anciens sur le thème du chocolat et de la santé, à l’entrée de la salle Dorveaux (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris). Vous consommerez ainsi en gourmands avertis !
Si aucun chocolat ne vous a été offert (ou si vous avez déjà tout mangé !), la bibliothèque vous propose une deuxième chance : quatre lots vous attendent, si vous parvenez à remplir la grille de mots-croisés ci-dessous et à répondre à une questionsubsidiaire. Les livres exposés pourront vous aider à franchir ces deux obstacles !
Vous pouvez imprimer la grille de mots-croisés avec les définitions en cliquant : ici.
Ce dictionnaire renferme des termes internationalement reconnus dont l’utilisation facilite la réglementation des produits pharmaceutiques, des produits biologiques, des vaccins et des produits associant un dispositif et un médicament.
«Cette terminologie est employée tout au long du processus de réglementation pour l’entrée, l’extraction, l’analyse ou la présentation de données sur un produit homologué ou faisant l’objet d’une homologation. Elle est aussi utilisée pour la transmission électronique des déclarations d’effets indésirables des médicaments expérimentaux ou commercialisés.» Le lien vers cette base se trouve dans notre liste de bases de données.
L’identifiant et le mot de passe vous seront communiqués à l’accueil du pôle Pharmacie.
Après l’annonce des informations relatives à l’actualité de la SHP et de l’histoire de la pharmacie par le secrétaire général Bruno Bonnemain, quatre interventions se sont succédé durant cette séance présidée par le professeur Olivier Lafont, président de la SHP.
The Bolduc House Museum, Sainte Genevieve, Missouri
Bruno Bonnemain a fait le récit d’un séjour de plusieurs mois effectué en Amérique du Nord, à la découverte des monuments historiques et musées consacrés à l’histoire de la pharmacie. Parmi les lieux remarquables qu’il a eu la chance de visiter, on citera la Maison Bolduc à Sainte Geneviève dans le Missouri, le Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal ou encore le Monastère des Augustines à Québec.
Remy Bellenger : Le Laboratoire Dausse, une histoire de familles, 1824-1929
Remy Bellenger a retracé l’histoire d’une entreprise familiale florissante, le Laboratoire Dausse, à l’occasion de la parution de son ouvrage Le Laboratoire Dausse : une histoire de familles (1824-1929) publié aux éditions L’Hexaèdre. À partir de ses archives familiales et de nombreuses sources historiques, il a pu reconstituer le parcours de son ancêtre Amans Dausse, pharmacien de métier. Propriétaire d’une officine située au 10, rue de Lancry à Paris, Amans Dausse rencontre un certain succès dans la fabrication et la vente de remèdes et médicaments. En 1834, il fonde le Laboratoire Dausse, spécialisé dans la fabrication de médicaments à base de plantes.
Vous pouvez découvrir la suite de cette saga industrielle et familiale en vous procurant l’ouvrage de Remy Bellenger ici.
Bruno Bonnemain : Le Journal de pharmacie et de chimie en 1917
Bruno Bonnemain, Secrétaire général de la SHP, a analysé la publication du Journal de pharmacie et de chimie au cours de l’année 1917, à travers le prisme de la Grande Guerre. Les nouvelles du front et le contexte politique et idéologique de l’époque influent sur le contenu d’une publication spécialisée, à travers des articles portant sur des sujets d’ordre technique (rôle des vêtements dans l’infection des blessures de guerre, accès à l’eau potable sur le front…) ou plus général (l’industrie pharmaceutique en Russie, la production des alcaloïdes en temps de guerre…). En parallèle à l’événement, le Journal de pharmacie et de chimie maintient une politique éditoriale plus classique en abordant des thèmes connexes tels que la chimie alimentaire avec la polémique autour du lait écrémé par exemple, ou encore l’histoire de la pharmacie.
Sophie Jacqueline : Étude pharmaco-archéologique des baumes de momification en Égypte ancienne
Bec d’ibis momifié, collection privée
Sophie Jacqueline, lauréate du prix de thèse de la Société française d’histoire de la médecine, nous a présenté l’étude pharmaco-archéologique qu’elle a réalisée dans le cadre de sa thèse d’exercice sur les baumes de momification en Égypte ancienne. De nouvelles méthodes d’analyse permettent de mieux connaître les méthodes de momifications, ainsi que la composition des baumes et des substances participant à la conservation des corps. Cette étude a été conduite selon un cadre méthodologique très strict, composé successivement d’un examen macroscopique, d’un examen scannographique, d’un examen à loupe binoculaire, d’une analyse élémentaire et enfin d’une analyse chromatographique. L’examen d’artefacts et de crânes de momies datant de l’Égypte ancienne permet d’affiner et d’approfondir les connaissances historiques et scientifiques relatives aux techniques d’embaumement. Sophie Jacqueline poursuit actuellement ses études dans le cadre d’un doctorat à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines sur l’apport des techniques médico-légales dans l’art premier.
Pour en savoir plus : Jacqueline, Sophie. « Les produits d’embaumement égyptiens : nouvelles données pharmacologiques ». Histoire des sciences médicales, 2016, Vol. 50 (1), pp. 43-52.
Olivier Lafont : Masséot Abaquesne en vente publique à Paris, durant le dernier quart du XXe siècle
Vase bi-ansé préempté par le Musée de la Renaissance, vente Ricqlès Drouot, 20 octobre 1996
Olivier Lafont a reconstitué le parcours de pots de pharmacie décorés par le célèbre faïencier du XVIe siècle Masséot Abaquesne dans une série de ventes publiques qui se sont tenues à Paris durant le dernier quart du XXe siècle. Ces pots, dont certains peuvent être identifiés avec exactitude grâce à la signature du maître, se caractérisent par l’emploi de motifs en rinceaux et de figures de profil, typiques de l’école de faïencerie rouennaise de la Renaissance. Leur cote marchande a varié au cours des décennies en fonction de leur originalité, de leur rareté et de leur état, ainsi que de la fiabilité de leur attribution à Abaquesne. Ces pots ont circulé de collections privées en collections privées, réapparaissant occasionnellement lors de ventes publiques au cours des dernières décennies, jusqu’à rejoindre les collections publiques de musée pour certains d’entre eux. À travers l’histoire de ces objets se dessine en filigrane l’histoire du marché de l’art à la fin du XXe siècle.
Pour ceux d’entre vous qui souhaitent admirer de plus près les œuvres de Masséot Abaquesne, une exposition intitulée « Masséot Abaquesne, l’éclat de la faïence à la Renaissance » se tient actuellement et jusqu’au 23 avril prochain au Musée de la Céramique de Rouen.
La prochaine séance de la Société d’histoire de la pharmacie se tiendra le mercredi 7 juin 2017.