La bibliothèque du collège de pharmacie (1570-1789) en ligne !

Dans le cadre du projet «Bibliothèque Scientifique Numérique» (BSN5) financé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la BIU Santé a procédé ces trois dernières années à l’identification, puis à la numérisation, l’indexation et la mise en ligne des ouvrages qui constituaient, à la veille de la Révolution française, la bibliothèque du collège de pharmacie de Paris.

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Intérieur du collège de pharmacie, rue de l’Arbalète. Gravure de la Bibliothèque Nationale due à Auguste Guillaumot (1815-1892) d’après un dessin de E. Rouyer (1827-1901), extraite de l’ouvrage La salle des actes de la faculté de pharmacie-Paris V.

Cette bibliothèque, créée en 1570 à partir d’un don princeps de sept volumes, a d’abord connu une croissance lente de ses collections. Les maîtres apothicaires et épiciers ayant la charge de leur communauté prirent, dès la fin du XVIe siècle, l’habitude de laisser quelques volumes à la bibliothèque en souvenir de leur passage à la jurande. Ainsi, sur près de deux cents ans, seulement quelques dizaines de volumes vinrent compléter et accroître le fonds initial. C’est surtout à partir du milieu du XVIIIe siècle, à la faveur de dons plus importants, que la bibliothèque commune des maîtres apothicaires et épiciers de la ville de Paris put résolument changer d’échelle : des centaines de livres se trouvèrent désormais disposés sur les tablettes des trois armoires principales situées dans le «bureau» de la communauté, au premier étage d’un bâtiment acquis rue de l’Arbalète.

Lorsqu’en 1777 fut institué par ordonnance royale le collège de pharmacie de Paris, l’assemblée des maîtres apothicaires, séparés définitivement des maîtres épiciers, décida de procéder à l’inventaire des biens de la communauté. Il parut alors nécessaire de dresser le catalogue de la bibliothèque. Cette entreprise fut confiée aux prévôts René Tassart et Jean-François Hérissant. Commencé en 1780, ce catalogue fut achevé au terme de sept années de travail, puis transmis à l’écrivain-déchiffreur Saintotte qui le mit au propre. Il fut alors complété par un «État de la bibliothèque mise en ordre en 1787» et une «Table alphabétique des livres décrits ci-devant ….» ajoutée en 1788. Ce catalogue semble avoir été augmenté des nouvelles acquisitions au moins jusqu’en 1789. À cette date, la bibliothèque rassemblait déjà près de 500 volumes.

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Première page du catalogue dressé par René Tassart, copié par Saintotte

Précieusement conservé dans les collections du pôle Pharmacie-Biologie-Cosmétologie de la BIU Santé, ce catalogue a pu servir de base à la reconstitution virtuelle de la bibliothèque du collège de pharmacie. Le travail d’identification et de localisation des exemplaires a montré qu’une grande partie des volumes se trouvait toujours conservée dans les collections de la bibliothèque de la faculté de pharmacie de Paris. Quelques exemplaires ont également pu être retrouvés à la faculté de pharmacie et de médecine de Toulouse (SICD Toulouse) qui a eu l’amabilité de les numériser pour aider la BIU Santé dans son projet de reconstitution.

Aujourd’hui, c’est un ensemble de 388 volumes qui est accessible dans la bibliothèque numérique Medic@, ce qui représente un taux de reconstitution d’environ 80%.

Ce projet de numérisation devrait permettre d’apporter un éclairage nouveau sur l’environnement intellectuel et matériel d’une communauté d’Ancien Régime : celle des apothicaires et épiciers parisiens. Dans cette perspective, la BIU Santé a établi plusieurs partenariats de recherche visant à promouvoir et valoriser un ensemble documentaire unique. Ces partenaires sont la Société d’histoire de la pharmacie, le club Histoire de la chimie (Société chimique de France) et le Laboratoire S2HEP (Sciences et Sociétés : Historicité, Éducation et Pratiques) de l’université Claude-Bernard Lyon 1.

college-pharmacieÀ la suite de la numérisation de cet ensemble, un site a été élaboré par deux étudiants du master «Technologies numériques appliquées à l’histoire» (École nationale des chartes) dans le cadre de leur stage proposant une recherche simple et avancée au sein de ce corpus ainsi qu’une reconstitution virtuelle de la bibliothèque.

Solenne Coutagne & Philippe Galanopoulos

 

Dievx de la BIV : la jeune fille à la roue

621Télécharger le calendrier d’août 2016.

C’est aujourd’hui un regard dynamique que nous vous offrons sur les représentations (pas toujours très) scientifiques du corps humain.

En l’occurrence une illustration tirée de l’Informateur médical de 1933. Une perspective audacieuse révèle un aréopage de jeunes sportives s’adonnant à la roue.

Loin d’être tombée en désuétude, ou d’être réservée aux hamsters, cette activité, injustement méconnue, est encore pratiquée par nos contemporains, comme le prouve la vidéo ci-dessous :

Si tant d’exercice vous rebute pendant le chaud mois d’août, il est toujours possible de vous rendre en cure, pour profiter des bienfaits des eaux.

Comme le héros de la petite aventure ci-dessous, incité à se rendre à Vittel à son corps défendant :

Retrouvez ces collections anciennes dans notre bibliothèque numérique Medic@ et notre banque d’images (200.000 illustrations (presque toutes) libres de droits à télécharger gratuitement).

Chloé Perrot

Quand les affiches auront des dents

En plus des publications scientifiques, la BIU Santé a la chance de conserver des documents plus atypiques. À la frontière de la santé, de l’art et du commerce, les affiches publicitaires font partie de ces ensembles hors du commun.

aronisRécemment la bibliothèque a eu l’opportunité d’acquérir la collection d’affiches dentaires du docteur Henri Aronis. Durant plus de 40 ans, ce praticien a rassemblé plus de 600 affiches ainsi que 130 autocollants de tous les pays. Les plus anciens éléments datent des années 1960 et les plus récents du début des années 2000.

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Si la majorité des documents sont issus de campagnes de promotion de l’hygiène bucco-dentaire, un certain nombre provient d’autres sources, notamment d’autres campagnes de prévention, d’annonces de congrès, etc. Une quarantaine d’affiches n’a d’ailleurs pas de lien direct avec la santé, certaines ayant été éditées par les musées à l’occasion d’expositions.

Cet ensemble sera désormais identifié dans les fonds de la BIU Santé comme «Collection d’affiches odontologiques Henri Aronis». Un inventaire de la collection est en en ligne sur notre site.

Le docteur Aronis est également l’auteur de deux ouvrages de philatélie dentaire : «Histoire de la médecine bucco-dentaire au travers de la philatélie.» Les deux volumes sont consultables sur place au pôle Médecine de la BIU Santé (cote 274294-1 pour le vol. 1, cote 274294-2 pour le vol. 2).

Vous pouvez aussi les commander auprès de l’auteur.

Autres billets de blog concernant la publicité

L’âge d’or de la publicité pharmaceutique ? À propos d’une acquisition récente

Médicaments et industrie pharmaceutique en France : aux sources de l’histoire contemporaine

Medic@ vous met au parfum ! Mise en ligne de La Parfumerie moderne

Exposition Charles Loupot à Lyon

loupot_dopDans la même veine, jusqu’au 28 août 2016, le musée de l’Imprimerie et de la communication graphique de Lyon consacre une exposition à Charles Loupot (1892-1962), affichiste, qui a notamment travaillé pour l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique. Plusieurs de ses affiches sont reproduites dans la lettre du Musée, n° 21 (février 2016) : «Chocolat au lait» Cailler, Parfum Coty, ambre solaire, shampooing Dop, Quinquina St Raphaël.

Traité d’anatomie de Bourgery : du nouveau sur Medic@

teteLa BIU Santé a depuis peu mis en ligne une nouvelle numérisation de la seconde édition du Traité complet de l’anatomie de l’Homme de Jean-Marc Bourgery, en couleurs, publiée entre 1866 et 1867. Les moyens techniques actuels nous permettent en effet de vous proposer une version dématérialisée plus conforme à l’original que celle réalisée il y a dix ans.

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Pour compléter cet ouvrage, nous vous offrons également l’accès, sur le portail de Medic@, à un document exceptionnel : plus de deux cents dessins de Nicolas Henri Jacob destinés à l’illustration du Traité. De nombreuses notes manuscrites complètent et documentent les esquisses ainsi que le travail préparatoire de l’artiste.

Signalons aussi à cette occasion les travaux de Martial Guédron et Olivier Poncer sur l’atlas de Bourgery et Jacob, qu’ils ont présentés en avril 2015 lors d’un séminaire organisé par le Centre André Chastel.

Chloé Perrot

 

 

Outils de communication scientifique : les résultats pour la France

InnoScholComm logo 550x550En 2015, nous avions relayé l’enquête menée par l’université d’Utrecht concernant les outils pour la communication scientifique utilisés par les chercheurs.

Tous les résultats (anonymisés) sont librement consultables et téléchargeables sur le site de l’étude (vive l’Open Data!). Une interface intuitive permet de manipuler aisément ces données pour des comparaisons immédiates.

Au niveau mondial, cette enquête a rencontré un vif engouement, avec plus de 20.000 participants.

La France est le 5e pays en nombre de réponses (1150 chercheurs).

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Une exploitation intéressante de ces chiffres a été mise en avant par l’European Association for Health Information and Libraries : il s’agit d’une extraction des 2.200 réponses émanant de l’Europe pour la discipline Médecine. Les résultats de cette vue particulière sont consultables via cette interface.

Malheureusement, dans cette discipline, la France n’est représentée que par 139 chercheurs (si l’on exclut les bibliothécaires et documentalistes qui pouvaient également répondre à l’enquête).

Ce faible nombre ne permet pas d’extrapoler des statistiques, d’autant que l’échantillon n’est en rien représentatif. Quelques chiffres notables néanmoins, sur ce panel restreint de 139 chercheurs français du secteur médical :

pubmed-4-300Sans surprise PubMed est plébiscité pour la recherche de littérature : 126 personnes déclarent l’utiliser. Viennent ensuite Google Scholar (104), Web of Science (36), Scopus (17), Mendeley (9) et Paperity (8), entre autres. Le même classement se retrouve à peu près au niveau européen.

Une fois les références trouvées, les chercheurs y accèdent majoritairement par leur institution / leur bibliothèque (118), mais aussi via ResearchGate (45), des courriels envoyés aux auteurs (35), la consultation d’articles en Open Access (33), et l’achat direct sur les sites des éditeurs (13). L’Open Access Button, dont nous avons déjà parlé ici, est beaucoup plus utilisé dans les autres pays (3e position).

Les systèmes d’alerte et de recommandations sont relativement peu utilisés : Google Scholar (39), ResearchGate (28), PubMed (21), JournalTOCs (22), Mendeley (6), et les sites des revues elles-mêmes (4).

Pour analyser des données, le bon vieil Excel prévaut (97 répondants), suivi par R (33), SPSS (16), GraphPad ou StatView (14), MATLAB (9). Pas de surprise non plus pour l’écriture, avec Microsoft Word (132) puis notamment Google Drive (39) et LateX (14).

zoteroDu côté des logiciels de bibliographie, Zotero est en tête (63 utilisateurs), talonné par EndNote (53), puis Mendeley (10), Papers (6), ReadCube (3), JabRef (3). La situation est bien différente au niveau européen pour les chercheurs en médecine : Zotero est au 4e rang, derrière EndNote (largement en tête), Mendeley puis RefWorks.

Plusieurs outils sont cités pour l’archivage et le partage de publications : ReserchGate (39), PubMed Central (36), les répertoires institutionnels (25), le partage des notes de travail (22), arXiv (4). Le partage de données est encore balbutiant (8 répondants citent GitHub), idem pour les posters et les présentations (7 utilisateurs de Slideshare).

Le choix de la revue où publier repose encore grandement sur le facteur d’impact du JCR (en tête avec 39 répondants). Idem pour mesurer l’impact après publication : JCR/Facteur d’impact (43), Web of Science (30), Scopus (18), Altmetric (14), PLoS (10).

Pour communiquer en dehors du milieu académique, 25 répondants utilisent Twitter, 23 Wikipédia, 11 WordPress, 8 Facebook, LinkedIn ou bien Google+. Pour les profils de chercheurs, on retrouve la prépondérance de ResearchGate (55), Google Scholar (40), Orcid (23), les pages institutionnelles (20), et Academia (10). Même classement au niveau européen.

BAQuant au développement le plus important dans la communication scientifique au cours des années à venir, de nombreux répondants citent l’Open Access – soutenu par 110 d’entre eux (16 ne savent pas, 5 sont contre).

Tous ces chiffres, à manipuler avec précaution, donnent quand même des pistes sur les outils connus et utilisés, à défaut de pouvoir en tirer des généralités.

Une enquête nationale ciblant ces publics serait sans doute utile, pour mieux cerner les pratiques et les besoins, et y répondre au mieux en bibliothèque.

David Benoist

Sur les pas de Madame Royale

À l’occasion de la publication de Madame Royale, une biographie de la fille de Louis XVI écrite par Anne Muratori-Philip (Fayard, 2016), le blog de la BIU Santé vous propose deux billets pour le prix d’un : une présentation de l’ouvrage par Olivier Gross, pharmacien général de Santé publique, ainsi qu’un commentaire inédit de l’auteur de la biographie, Anne Muratori-Philip, à propos d’une gravure représentant l’accouchement de la reine Marie-Antoinette. Bonne lecture de vacances !

Pour mémoire, A. Muratori-Philip est également à l’origine de notre exposition virtuelle sur Antoine-Augustin Parmentier, pharmacien et agronome (1737-1813).

9782213631752-001-XÀ propos du livre

Née Fille de France et distinguée à sa naissance par le titre de madame Royale, la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette devient à l’âge de 13 ans et pour le reste de ses jours «l’orpheline du temple».

Tout le drame atroce de sa vie est concentré dans ces deux mots.

Peut-on rester physiquement et psychiquement sain quand au sortir de l’enfance on est confronté à l’humiliation et à l’exécution de ses parents, de sa tante, la pieuse Madame Élisabeth, à la longue agonie de son frère, à la prison du Temple pendant 4 ans, puis à l’exil et au retour sur les lieux du drame et puis encore à l’exil ?

La Duchesse d’Angoulême revenue de l’enfer sur les marches du trône, apparemment saine de corps et d’esprit, nous interpelle sur le pouvoir du mental, sur ces ressources que l’être humain est capable de mobiliser ex nihilo pour supporter l’insupportable.

Dans son nouveau livre sur ce témoin à charge de la fin de la monarchie, Anne Muratori nous peint avec délicatesse et retenue «l’Oubliée de l’histoire». Une étude réalisée à partir de documents d’archives, une biographie qui intéressera les passionnés d’histoire et ceux qui ont apprécié le talent de l’auteure de la biographie «Parmentier»

Olivier Gross
Pharmacien Général de Santé Publique

L’Heureux accouchement de la reine

Gravure en taille douce, anonyme, 1er quart du 18e siècle (Collections FDD-CNOP)

Marie-Thérèse Charlotte de France, née le 19 décembre 1778, est le premier enfant de Louis XVI et Marie-Antoinette. Versailles n’a pas pour habitude de fêter la naissance d’une fille, mais cette fois, tout le royaume est en émoi, car cet enfant met fin aux folles rumeurs qui couraient depuis des mois sur la stérilité du couple royal. La petite princesse aurait dû recevoir le titre de Madame. Mais Louis XVI l’ayant déjà accordé à la comtesse de Provence, l’épouse de Monsieur, frère du roi, il décide de titrer sa fille : Madame Royale ou Madame fille du roi.

La reine Marie-Antoinette a accouché à onze heures trente du matin d’un nouveau-né que l’on a cru mort, parce qu’il refusait de pousser ses premiers vagissements. Emporté dans la pièce voisine pour être débarbouillé, on s’est aperçu que c’était une fille, ce qui provoqua la fuite des courtisans. Pourtant le roi est ému devant ce bébé qu’il cajole longuement avant de le confier à sa gouvernante, Madame de Guéménée. Lui aussi aurait préféré un fils, mais ce n’est que partie remise.

Cette gravure fixe pour la postérité l’heureux accouchement de la reine qui repose dans son lit, sous le regard vigilant de la princesse de Lamballe, surintendante de la Maison de la Reine. Une servante remet de l’ordre dans les tentures malmenées par la foule qui se pressait dans la chambre. La petite princesse, en robe de baptême, est dans les bras de Victoire-Armande de Rohan-Soubise, princesse de Guéménée et gouvernante des Enfants de France. Le roi, lui, présente sa fille à ses proches avant de se rendre à la chapelle pour assister au baptême de l’enfant par le cardinal de Rohan. C’est une innovation qui commence avec Madame Royale, car jusqu’à présent les Enfants de France étaient seulement ondoyés à la naissance.

Anne Muratori-Philip

Pour en savoir plus sur la pratique de l’accouchement à l’époque de Marie-Antoinette, vous pouvez consultez les documents suivants dans la bibliothèque numérique Medic@ :

Gautier d’Agoty, Jacques-Fabien. Anatomie des parties de la génération, et de ce qui concerne la grossesse et l’accouchement. Paris : Chez Demonville, 1778.

Baudelocque, Jean-Louis. Recherches et réflexions sur l’opération césarienne suivies d’une note sur l’accouchement de la femme Marville. [Paris] : Impr. de la Société de médecine, 1798.

Capmas. Réflexions critiques en forme de lettre sur la cause de l’accouchement. Bruxelles : chez Didot le jeune, Méquignon l’aîné, 1779.

Exposition « Matières » (Guerlain) jusqu’au 28/08

guerlainLa boutique historique Guerlain (68, avenue des Champs-Élysées, Paris) accueille cet été une nouvelle exposition libre d’accès, «Matières, voyages aux frontières de l’invisible».

«Inaugurée les 14 juin dernier, cette exposition ouverte à tous interroge en images une part essentielle de l’identité de cette Maison. Une occasion de découvrir comment la matière inspire la création et comment l’art donne sens à la matière. Comment capturer en images l’éphémère sillage d’une fleur de jasmin ou la senteur suave d’une fève.»

Photographies et installations illustrent les quatre éléments, et deux films immersifs vous feront voyager en Inde et à Ouessant. Le tout complété par une création spectaculaire de l’artiste brésilien Vic Muniz :  une abeille, constituée des matières premières utilisées dans la fabrication des parfums :

Le catalogue de l’exposition sera disponible à la rentrée au pôle Pharmacie de la BIU Santé (n° inv. 216705).

La BIU Santé est Cadist en cosmétologie. De ce fait, elle possède de nombreux ouvrages de référence sur le sujet, ainsi que des documents sur la maison Guerlain et ses expositions.

L’exposition Matières est à découvrir jusqu’au 28 août 2016 (de 10h30 à 22h).

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En savoir plus

L’exposition Matières de la Maison Guerlain à découvrir

L’Exposition « Matières » chez Guerlain

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68, avenue des Champs-Elysées
Paris, île-de-France
75008
FR

Calendrier des formations fin 2016

Il est déjà temps de s’inscrire aux formations du second semestre 2016. Le calendrier est en ligne sur le site de la BIU Santé.

Vous pouvez le consulter et vous inscrire en cliquant ici.

La foule en liesse pour s’inscrire aux formations de la BIU santé

Au programme, de septembre à décembre :

  • Des séances PubMed 1, pour tout savoir sur le MeSH, et PubMed 2, pour aller plus loin et maîtriser la recherche en langage libre.
  • Une séance consacrée à Embase, de l’éditeur Elsevier, complémentaire de PubMed, pour laquelle la BIU Santé est l’une des rares bibliothèques à proposer l’accès.
  • Une séance pour se familiariser avec le concept d’Evidence-based Medicine (EBM) et la Cochrane Library, la plus populaire des bases EBM.

Et toujours des formations à Zotero, le logiciel libre et gratuit qui permet de gérer ses références bibliographiques efficacement et qui deviendra vite indispensable pour la rédaction de vos thèses, mémoires et articles.

Les formations sont gratuites et s’adressent aux lecteurs inscrits à la bibliothèque, ainsi qu’à tous les professionnels de santé et étudiants en médecine, odontologie et sciences paramédicales, à partir de la troisième année d’étude.

L’inscription aux séances se fait directement en ligne pour les lecteurs déjà inscrits à la bibliothèque, et par courriel à l’adresse suivante pour ceux qui ne le sont pas encore.

De nouvelles formations seront annoncées au cours de l’année sur ce blog : restez connectés et suivez-nous sur les réseaux sociaux pour être tenus au courant.

Nous espérons vous retrouver nombreux dans nos formations !

L’équipe formation de la BIU Santé

Pas de pont à la BIU Santé les 15 et 16/7

Bientôt la fête nationale du 14 juillet. Durant ce jour férié, la BIU Santé sera fermée comme la plupart des autres bibliothèques.

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CC Mikol sur Flickr

Mais elle sera ouverte normalement le vendredi 15 et le samedi 16 juillet :

  • de 9h à 20h pour le pôle Médecine ;
  • de 10h à 18h (uniquement le vendredi 15) pour le pôle Pharmacie (fermé le samedi en raison de Vigipirate).

Voir ici pour nos conditions d’accès et d’inscription.

Le pôle Médecine de la BIU Santé restera d’ailleurs ouvert tout l’été (horaires réduits durant la première quinzaine d’août).

Retrouvez ici nos horaires estivaux et ceux des autres bibliothèques de santé d’Île-de-France.

À bientôt et bon été à la BIU Santé

 

Vélorution et (BIU) santé

logo-cb-wl2-289x300Cycling for libraries (dans sa version française Cyclo-biblio) est une initiative finlandaise, importée en France depuis 2014 : des bibliothécairesou des amoureux de bibliothèques – se retrouvent pendant une semaine pour parcourir les routes de France à vélo et débattre de leur métier en pédalant. Ils en profitent pour découvrir les bibliothèques jalonnant leur parcours, échanger avec d’autres professionnels et aller à la rencontre du public.

EmmanuellePrevostChaque année un thème. En 2016, il s’agissait des bibliothèques participatives, avec un itinéraire entre Toulouse et Bordeaux.

Emmanuelle Prevost, de la BIU Santé, y a participé, ainsi qu’Élisabeth Collin-Canto, du SCD Paris Descartes – avec une  cinquantaine d’autres volontaires.

Retrouvez sur le compte Facebook de la BIU Santé les images glanées par Emmanuelle Prevost au gré du chemin et des visites.

CISA1073Des bicyclettes, il y en a aussi qui se cachent dans les collections de la BIU Santé. Tout d’abord dans le catalogue, avec de nombreux ouvrages sur cyclisme et santé, ou sur la bicyclette.

Retrouvez également des documents patrimoniaux sur la petite reine dans notre bibliothèque numérique Medic@, ainsi que dans notre banque d’images.

Par exemple, cette discussion sur les intérêts du vélo, à l’Académie de médecine en 1894, par Étienne-Jules Marey.

En savoir plus

Le site de Cyclo-biblio

Interview d’Emmanuelle Prevost et Elisabeth Collin-Canto sur le site de Paris Descartes

La page Facebook de Cyclo-biblio

Des articles de Livres Hebdo sur Cyclo-biblio

Et pour finir, un reportage audio sur cette aventure :