Après le hipster-triton du mois d’août, retour à des considérations plus terre à terre pour le calendrier de rentrée. En septembre, période de reprise des études, la BIU Santé est fière de vous présenter Fiascaud, carabin du milieu du XIXe s.
L’image provient de la couverture de l’ouvrage suivant : Comment on étudie la médecine à Paris. Histoire de Fiascaud, (Bien Aimé) ex étudiant, ex noceur, viveur, polkeur, aujourd’hui père de famille et propriétaire. Consultable au pôle Médecine de la BIU Santé (cote 9175 ou 156766/395-24). Ou directement en ligne dans notre bibliothèque numérique Medic@ (plus de 16.000 ouvrages anciens numérisés, disponibles gratuitement en ligne).
De médecine, il ne sera au final guère question dans cet album, qui préfigure par sa forme les futures bandes dessinées. Mais on y retrouve bien des livres (sans doute) médicaux (p. 18), on y parle tisanes (p. 11), et on y souligne l’importance de la polka pour réussir dans le domaine médical (p. 15). Quant aux problèmes rencontrés par les étudiantEs en médecine de la même période, retrouvez-les dans le calendrier de juin dernier.
Étudiantes en médecine qu’on retrouve plus sérieuses dans une série de cartes postales Royer du début du XXe s. On peut notamment lire, en légende de la n°2 :
«N’allez pas croire que le béret sur l’oreille et le parapluie en bataille je vais comme un homme perdre mon temps à déambuler de brasserie en brasserie. Je travaille.»
De l’officine au laboratoire pharmaceutique : la transformation de la fabrique familiale en entreprise internationale au XXe siècle.
«Dès le milieu du XIXe siècle, des fabriques souvent à caractère familial se développent autour de quelques spécialités, mais la majeure partie des médicaments est fabriquée à l’officine, et l’exercice de la pharmacie est soumis à la loi du 21 germinal an XI. Si quelques réformes légales sont réalisées au XIXe siècle, il faut attendre les années 20 pour une évolution significative. La Première guerre mondiale avait révélé les fragilités de l’organisation de la production pharmaceutique en France. En effet, les premières entreprises pharmaceutiques ont un caractère de microentreprises souvent familiales réparties sur tout le territoire. Après la guerre, les conditions sont réunies pour une réforme de la législation qui ne sera effective qu’en 1926 (décret du 13 juillet).
L’entre-deux-guerres est favorable au développement de l’industrie pharmaceutique qui prend souvent le nom de laboratoire pharmaceutique et élabore des spécialités médicales dans le même temps que la pharmacie commerciale se développe dans le respect des savoirs artisanaux dans un contexte de demande sociale plus soucieuse de sa santé. Les fabricants s’allient également à des laboratoires de contrôle à fin de certification. L’utilisation croissante des produits issus de l’industrie chimique organique et des nouvelles méthodes de recherche basées sur la science (notamment en bactériologie, biologie et médecine), sont aussi associées à de nouvelles techniques physiques d’analyse et de mesures (PHmétrie, spectroscopie, chromatographie…).
Les politiques publiques essaient de contrôler plus étroitement la production pharmaceutique dans le même temps que se développent les assurances sociales. De la loi du 11 septembre 1941 à l’ordonnance du 4 février 1959, l’État encadre davantage l’industrie pharmaceutique. Dans les années 1950, le laboratoire semble être prestataire au service de la collectivité. Le contexte des années 60 et 70 change la situation, sur fond de crise économique, et accélération des échanges internationaux, l’entreprise pharmaceutique familiale est confrontée au marché mondial et à la concurrence étrangère, voire est rachetée par les groupes étrangers. On assiste alors à une restructuration du domaine, une transformation des politiques commerciales, un abandon d’une vision trop hexagonale, une influence croissante voire un rapprochement (ou une absorption par) des groupements étrangers.
Dans ce contexte d’une profonde mutation de la pharmacie au XXe siècle, nous voudrions au cours de ce colloque aborder les conditions législatives (politique publique par exemple, brevets), économiques, techniques et scientifiques de cette mutation de l’officine au laboratoire industriel, notamment à partir d’exemples de cas, soit d’entreprises familiales, ou de groupes industriels (Laboratoire Clin, Rhône-Poulenc, UCLAF, Mérieux, Sanofi, etc.), soit de «spécialités médicales» (neuroleptiques, antibiotiques, vitamines, anesthésiants, etc.), soit l’introduction et le développement de nouvelles techniques d’analyse et de mesures, etc. Des exemples étrangers seraient aussi bienvenus (CIBA, Sandoz, Roche, Bayer, etc.).»
Les propositions d’interventions, en français ou en anglais (titre et résumé de 1000 caractères ou 150-200 mots maximum) sont à envoyer à Danielle Fauque & Olivier Lafont avant le 30 septembre 2017.
Comité scientifique : les membres des conseils d’administration du GHC et de la SHP.
Une source bibliographique à consulter : Sophie Chauveau, L’invention pharmaceutique. La pharmacie française entre l’État et la société au XXe siècle (Paris, Institut d’édition Sanofi-Synthélabo, 1999). À consulter à la BIU Santé, pôle Pharmacie (cote 210776, empruntable) et pôle Médecine (cote 232987-110)
De l’officine au laboratoire pharmaceutique : la transformation de la fabrique familiale en entreprise internationale au XXe siècle
La BIU Santé met en ligne dans sa Banque d’images et de portraits un corpus composé d’une soixantaine de boîtes de tisanes et documents d’accompagnement (publicités, lettres, brochures). Ces objets et documents témoignent de la production, de la vente et de la consommation de tisanes et boissons à base de plantes à visée thérapeutique ou de bien-être dans la première moitié du XXe siècle.
Un médicament ?
À l’origine, la tisane, ou ptisane, est un mot dérivé du grec qui désigne une décoction d’orge pilée bouillie dans de l’eau. Hippocrate, dans son livre Du régime dans les maladies aiguës, préconisait déjà l’usage de cette boisson pour soigner et alimenter les malades. Au XVIIIe siècle, l’Encyclopédieentend par tisane « tout liquide médicamenteux qui, contenant peu de parties actives, est destiné à former la boisson ordinaire d’un malade ». Elles constituent ainsi la base de la médecine domestique. Selon Guillaume-François Rouelle (1703-1770), maître-apothicaire à Paris et démonstrateur de chimie au Jardin du roy, « le malade en fait sa boisson ordinaire, c’est pourquoi il faut qu’elle soit agréable et qu’elle ne dégoûte point autant que la vue de la curation le permet ». Le célèbre chimiste et apothicaire Nicolas Lémery, dans sa Pharmacopée universelle publiée en 1697, disait de la tisane « quelle n’est pas si chargée en drogues, car comme elle est employée pour le boire ordinaire, on la rend le moins désagréable qu’on peut ».
Au XIXe siècle, les tisanes figurent en bonne place dans la Pharmacopée française, le Dorvault, ainsi que dans de nombreux formulaires et ouvrages de référence pharmaceutiques. L’édition de 1818 de la Pharmacopée française prend cependant soin de préciser que les tisanes « ne doivent leurs vertus qu’à une très petite quantité de médicaments qu’elles tiennent en dissolution » et que « ces boissons doivent être légères, et le moins désagréables possible, pour que le malade ne s’en dégoûte pas, puisqu’il est obligé d’y revenir souvent ».
Malgré toutes ces précautions d’usage, les tisanes connaissent un tel succès en France que des voix s’élèvent pour en réguler l’usage et en relativiser l’intérêt thérapeutique. Ainsi Jean Buisson, dans ses Observations sur le code pharmaceutique en 1830, indique que l’« on n’établit pas de règles assez sûres et assez précises pour la préparation de ces médicaments. Ainsi par exemple, on ne différencie presque pas les racines, les écorces et les bois qui doivent supporter l’ébullition d’avance ceux qui peuvent la supporter sans altération […]. Les doses ne sont pas assez précisées dans cet ouvrage […]. » Quelques décennies plus tard, le médecin Adolphe Burggraeve (1806-1902) s’exprime ainsi : « Quand on visite les hôpitaux on est frappé du luxe des tisaneries et des innombrables bouteilles, qui de là se répartissent dans les diverses salles, au point que chaque malade a la sienne – quelquefois deux. Les malades non alités trouvent le moyen de les vider autre part que dans leur estomac ; mais pour ceux que la fièvre tient au lit, impossible de leur échapper. »
Zoom sur les tisanes de la Banque d’images et de portraits
Les boîtes de tisanes et documents d’accompagnement numérisés et disponibles dans la Banque d’images et de portraits forment un ensemble de près de 60 pièces, datant de la première moitié du XXe siècle. On y trouve une grande variété d’informations : famille de tisane, symptômes traités, posologie, formulation, circuit de distribution, prix, timbre ou visas des organismes chargés du contrôle des médicaments, poids, date de fabrication…
Nous retrouvons ce même vocabulaire flatteur sur les boîtes de tisanes. Vendues en officine, dans un format parfois insolite, elles se parent de mille propriétés thérapeutiques : purgatives, laxatives, anti-épileptiques, antiseptiques, calmantes, rafraîchissantes, toniques… La liste des vertus que leur bel emballage leur attribue est sans fin. On note également une attention particulière portée au soin de l’appareil digestif dans l’argumentaire commercial. Toute référence au monde clérical est un gage supplémentaire de l’efficacité et de l’authenticité de la préparation (« Thé dépuratif du frère Basile », « Tisane des Chartreux de Durbon », « Tisane de santé de Sœur Ynès », etc.). Enfin, certaines posologies laissent les patients modernes que nous sommes songeurs. Ainsi une boîte entière de tisane des Pères Augustins est « à macérer 4 jours dans un litre de bon vin blanc » tandis qu’un petit verre de cognac peut être ajouté au litre de vin blanc nécessaire à la préparation de la tisane du Curé de Deuil.
Il est ainsi possible d’extraire de ce corpus une grande quantité d’informations. Elles mériteraient très certainement une étude systématique et approfondie, qui nous renseignerait sur la place des tisanes dans l’arsenal thérapeutique du début du XXe siècle, les techniques commerciales employées par les fabricants pour vendre leur produit ainsi que sur la médecine domestique.
Née en Orient et aujourd’hui fleuron de la culture française, la parfumerie – et la cosmétique en général – inscrit son histoire dans celle de l’hygiène et de la mode.
Le XIXe siècle et l’industrialisation marquent un véritable tournant avec l’avènement des procédés chimiques qui se substituent peu à peu aux produits naturels. À partir de 1860, les usines des parfumeurs quittent Paris pour la proche banlieue et Grasse est le second pôle de la parfumerie française[1]. Comme le soulignait fort justement Madame de Staël, «La parfumerie moderne, c’est la rencontre de la mode, de la chimie et du commerce».
Reflet du développement considérable qu’elle connaît depuis, La Parfumerie française et l’art dans la présentation est un volumineux ouvrage qui retrace l’histoire des différentes maisons de parfums, dont un grand nombre a disparu aujourd’hui, des pratiques commerciales et des procédés de fabrication. Véritable arrêt sur image en 1925, l’ouvrage fleure bon une époque révolue aux effluves de rose, de lavande et de violette.
La BIU Santé vous propose de découvrir cet ouvrage riche d’informations et de nombreuses illustrations sur le site de Medic@. Sa numérisation s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec un programme de l’ANR, Littépub, qui s’intéresse à l’histoire croisée de la littérature et de la publicité.
Nous signalons également l’exposition qui vient de s’ouvrir au Musée international de la parfumerie de Grasse : Christian Dior, Esprit de parfum (17 mai – 1er octobre 2017)
À l’instar de la BIU Santé avec Medic@, la Wellcome Librarynumérise également ses collections de périodiques anciens.
La Wellcome Library a donc récemment mis en ligne la collection complète de Chemist and Druggist, revue officinale publiée depuis 1859. La numérisation, qui court jusqu’à 2010, complète la collection locale du pôle Pharmacie de la BIU Santé (qui s’étend quant à elle de 1865 à 2007, avec quelques lacunes).
Pour mémoire, elle aura lieu le vendredi 18 novembre 2016, à partir de 9h50, dans le grand amphithéâtre de l’université Paris Descartes (12, rue de l’École-de-Médecine, 75006 Paris – métro Odéon).
L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Le hashtag utilisé pour la journée sera #dessinanat16
Attention, le service d’histoire de la santé (salle de la Réserve) sera exceptionnellement fermé pendant cette journée. La consultation des ouvrages de la Réserve ou publiés avant 1800 ne sera donc pas possible ce jour-là. En revanche les autres documents pourront être communiqués dans la grande salle de lecture.
En parallèle de cet événement, la Bibliothèque interuniversitaire de santé présente l’exposition Anatomie d’une image.
La BIU Santé organise une journée d’étude le vendredi 18 novembre 2016 sur le thème :
Fecit ex natura : le métier d’illustrateur des sciences médicales du XVIe au XXe siècle
Sous la direction de Maxime Georges METRAUX (université Paris-Sorbonne), Chloé PERROT (université de Lille 3), Jean-François VINCENT (Bibliothèque interuniversitaire de santé, Paris).
À Paris, 12, rue de l’École-de-Médecine, grand amphithéâtre de l’université Paris Descartes (métro Odéon).
Entrée libre.
L’illustration médicale a attiré de nombreux collectionneurs et institutions en raison de son intérêt scientifique comme pour ses qualités formelles. Certaines de ces œuvres ont été abondamment diffusées et commentées. À ce jour, les métiers de cette imagerie spécialisée ainsi que les relations entre praticiens et artistes ont pourtant peu intéressé la recherche.
André Frogerais donnera une conférence à la BIU Santé sur le thème :
Les origines de la fabrication de la pénicilline en France
Cette conférence est organisée par la société des amis de la BIU Santé (Sabium). Elle aura lieu dans la salle Landouzy du pôle Médecine de la BIU Santé mercredi 5 octobre 2016à 17h30.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Résumé
En 1897 à Lyon, le médecin militaire Ernest Duchesne est le premier scientifique à découvrir que certaines moisissures peuvent neutraliser la prolifération des bactéries, mais cette découverte reste inexploitée.
En 1929, en Grande-Bretagne, au Saint-Mary’s Hospital de Londres, Alexander Fleming travaille sur un vaccin capable de combattre les infections bactériennes. Il découvre qu’un champignon, Penicillum notatum, synthétise une substance antibactérienne qu’il appelle pénicilline.
En 1938, à Oxford, Howard Floray, Ernst Chain et Norman Headley cherchent un moyen de produire de la pénicilline purifiée. Grâce à la lyophilisation, ils réussissent en 1940 à en produire 100 mg. La production industrielle commence aux États-Unis à partir de 1943.
En France, pendant l’Occupation, les publications scientifiques continuent à circuler. Les industriels Rhône Poulenc et Roussel, en collaboration avec l’Institut Pasteur, entreprennent des recherches en cachette des autorités allemandes et réussissent à produire de la pénicilline au stade expérimental. La pénicilline américaine débarque en France en mai 1944. Elle apparaît comme un médicament miracle, la France doit en produire, c’est un objectif national.
La Pharmacie Centrale de l’Armée commence la fabrication dès avril 1945 à Paris dans un ancien garage de la Wehrmacht, rue Cabanel, à l’initiative d’un officier de la 2°DB, le médecin-capitaine Pierre Broch. Les pouvoirs publics, les autorités scientifiques comme l’Institut Pasteur et le CNRS, les industriels proposent des stratégies différentes qui vont donner lieu à de nombreuses polémiques.
À partir de 1948, la France satisfait aux besoins de la Métropole et de ses colonies.
Officiellement, l’été approche. C’est du moins ce qu’affirme le calendrier du mois de juin bien que la météo ne soit pas au diapason. Il ne vous reste donc que quelques semaines pour être prêts à vous exposer sur la plage. Et pour s’y préparer, pourquoi ne pas mettre en œuvre la célèbre méthode naturelle du Lieutenant Hébert (1875-1957) ? D’ailleurs, à l’heure de l’intérêt pour le végétarisme et d’un effet de mode autour de la pratique de la musculation, comment ne pas parler des travaux pionniers de cet officier, initialement en charge de l’éducation physique des fusiliers marins de Lorient ?
La méthode naturelle du Lieutenant Hébert en quelques mots
Développée au début du XXe siècle, la méthode Hébert est une méthode globale incluant trois axes : la pratique d’activités physiques, le développement de valeurs morales et de valeurs viriles.
Son auteur s’est inspiré des qualités physiques de populations autochtones rencontrées lors de ses différents voyages, et qui n’étaient pas soumises aux contraintes de la vie citadine, considérée comme sédentaire et nocive. Il a donc eu l’idée de constituer un programme d’entraînement basé sur des exercices en mouvement et des parcours pratiqués en pleine nature, mais aussi sur une prise en charge globale de l’individu.
Initialement enseigné à l’armée dont Hébert a été rapidement évincé, le programme a ensuite été adapté à la jeunesse et aux femmes dans des centres de formation établis à Deauville, à Nice et à Paris[1]. Il a fait l’objet de nombreuses de publications, pour la plupart consultables à la BIU Santé[2].
Récupération et dérives
Dans le contexte politique du début du siècle, la méthode a été récupérée par des idéologies les plus diverses et les plus opposées. Le Front populaire la préférait à la pratique du sport au sens classique du terme dans la mesure où elle lui semblait s’éloigner d’une vision fasciste de l’éducation physique. Mais elle a également été récupérée par le régime de Vichy qui, en inversant la lecture de l’utilité de l’homme fort à la société prônée par Hébert, y voyait un moyen de lutte contre «l’inutilité des faibles». Il convient néanmoins de noter que cette récupération, qui jette une ombre sur les travaux d’Hébert, s’est faite sans l’agrément de l’ancien lieutenant de marine[3].
Quoi qu’il en soit, si vous hésitez encore à vous jeter à corps perdu dans la méthode, que ce soit pour des raisons éthiques ou parce que l’accrobranche sous l’orage ne vous attire pas plus que ça, pas de panique ! Votre «corps d’été» peut encore être sauvé par les nombreux ouvrages du lieutenant :Image source[4] : « Appareil de natation de MM. Petit et Dumoutier » in A.C. Collineau, La gymnastique, notions physiologiques et pédagogiques. Applications hygiéniques et médicales, Paris, 1884. Cote BIU Santé : 56637.
[1] G. Guillot, « Georges Hébert et l’éducation intégrale » in Revue EPS n°15, Université de Poitiers, 1992, p.161.
[2] Voir entre autres : G. Hébert, L’éducation physique ou l’entraînement complet par la méthode naturelle, Paris 1943, 11e éd. Cote : 156795. G. Hébert, L’éducation physique, virile et morale, par la méthode naturelle, Paris, 1942, 3 vol. Cote : 156525.
[3] G. Guilot, Ibidem, p.166.
[4] Image modifiée numériquement par l’auteur de l’article. Aucun livre n’a été torturé.