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Ils sont ouverts à la consultation jusqu’au 15 avril 2019. Les plus consultés seront acquis définitivement à l’issue de la période de test.
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La bibliothèque vient d’acquérir chez deux libraires parisiens quelques exemples de planches en couleur de l’Anatomie élémentaire de Jean-Marc Bourgery (1797-1849), provenant de deux éditions belges contrefaites.
Les trois illustrations ci-dessus à retrouver dans notre banque d’images :
Bourgery est un des auteurs majeurs de l’anatomie du XIXe siècle. Il a fait appel à de brillants dessinateurs spécialisés, en particulier Jacob et Léveillé, qui ont contribué à placer au plus haut les standards de qualité de l’iconographie dans leur domaine. Les deux éditions de son Traité – la première en noir et blanc (Paris : C. Delaunay, 8 vol., 1831-1846[1]); la seconde, posthume, en couleur (Paris : L. Guérin, 9 vol., 1866-1871[2]) – sont des chefs-d’œuvre, qui ont marqué l’iconographie anatomique, et qui sont peut-être les plus beaux exemples de la production éditoriale médicale, tout à fait remarquable, de cette époque.
En marge de la première édition du grand Traité, l’éditeur Crochard a produit une Anatomie élémentaire, constituée de vingt planches de très grand format (89 x 52 cm). Il me semble qu’on nommerait cela un produit dérivé, aujourd’hui. Comme c’était souvent le cas, deux présentations étaient proposées à la vente : en noir et blanc, et coloriée (un coloriage qui, à cette époque, se faisait à la main, dans des ateliers spécialisés[3]). La bibliothèque possédait déjà un exemplaire en noir et blanc complet (Paris : Crochard, 1836-1839[4]), et six planches en couleur imprimées et coloriées à Paris[5].
Mais le succès du Bourgery a dépassé les frontières : au plus tard en 1840, la Société typographique belge Ad. Wahlen et Cie[6] a contrefait les vingt planches ; un peu plus tard (sans doute vers 1853[7]), l’éditeur Méline, Cams et Cie, associé au Comptoir des éditeurs, fait paraître une autre édition, d’un rendu assez différent. Un autre éditeur encore, la Société encyclographique des sciences médicales, a produit une édition en 1843 ; nous n’en avons pas vu d’exemplaire[8].
Qu’en était-il des droits de propriété intellectuelle? Eh bien, il n’en était pas question (sauf dans les protestations des éditeurs français, naturellement). À cette époque, et jusqu’au début du Second Empire, aucun traité ne protégeait les productions éditoriales. L’industrie de l’édition belge a donc produit légalement un nombre très important d’éditions non autorisées, tout particulièrement à partir de la production éditoriale française.
En littérature dans la première partie du XIXe siècle, l’édition belge a même parfois publié en volumes des œuvres dont la parution originale en feuilleton s’achevait à peine dans les journaux français, produisant ainsi des éditions originales (les «préfaçons»[9]). Au point que Jacques Hellemans peut écrire : «Durant toute la première moitié du XIXe siècle, c’est principalement dans les éditions belges que le monde lit les œuvres des écrivains français.»[10] C’est à la littérature seule qu’il pense, pas aux sciences, je crois.
Une convention pour la garantie réciproque de la propriété littéraire et artistique, conclue le 22 août 1852 entre la France et la Belgique[11] et ratifiée le 12 avril 1854[12], transforma profondément la situation au détriment de l’industrie belge, et mit fin au piratage.
«[L’ ]accord impos[a] notamment un inventaire dans les librairies en France et en Belgique des éditions imprimées […]. Un timbre uniforme sera[it] apposé sur tous les ouvrages correspondant dans un délai de trois mois. Au-delà, toute réimpression non autorisée et dépourvue de timbre sera[it] considérée comme illicite[13].» La présence du timbre sec sur nos planches indique qu’elles étaient en vente durant la période où le timbrage était encore possible. Que les âmes sensibles à la protection des droits de la propriété intellectuelle se rassurent donc : la BIU Santé ne peut pas être considérée comme receleuse de contrefaçons illégales, du moins pas à cause de ces planches. Produites quand la loi n’interdisait pas encore de le faire, elles ont été dûment régularisées après la ratification de la loi avant d’être vendues.
La bibliothèque possède des exemples d’autres éditions contrefaites belges dans le domaine scientifique, par exemple l’édition de l’atlas du Traité de phrénologie humaine et comparée de Joseph Vimont[14]. Mais tout compte fait, ces exemples ne paraissent pas très nombreux. La consultation de grands catalogues internationaux ne donne pas non plus l’impression que les contrefaçons belges ont inondé le monde médical. Le sujet serait sans doute à creuser.
Ce qui est sûr, c’est que nos nouvelles planches ne sont pas fréquentes dans les bibliothèques (ni ailleurs sans doute !) Elles témoignent à la fois du succès de l’œuvre de Bourgery, et de l’état du marché éditorial international durant le second quart du XIXe siècle.
La librairie Guillaume Budé (95, bd Raspail, 75006 Paris) organise une soirée autour du serment d’Hippocrate, le jeudi 18 octobre 2018 à 19h.
«À l’occasion d’une nouvelle édition critique qui prend en compte pour la première fois non seulement la totalité des manuscrits grecs, mais aussi la tradition papyrologique et les traductions arabe et latine.»
En présence de Jacques Jouanna, Alessia Guardasole, Antonio Ricciardetto et Jean Deleuze.
«Le Serment d’Hippocrate est l’œuvre la plus célèbre de la Collection Hippocratique avec les Aphorismes. Depuis la Renaissance, le Serment est publié en tête de l’ensemble de la soixantaine de traités attribués à Hippocrate (né à Cos en 460). C’est le serment juré par le disciple pour garantir le contrat qui le lie à son maître lorsqu’il entre dès l’enfance dans l’école médicale où il aura le privilège de recevoir un enseignement moyennant salaire. Ce serment est né dans un contexte historique précis, celui de la grande famille médicale des Asclépiades qui prétendait descendre d’Asclépios, le dieu de la médecine, à laquelle appartient Hippocrate. La médecine s’y transmettait de père en fils. Mais la famille décida de s’ouvrir à des disciples extérieurs à la famille. Cette ouverture s’est faite à l’époque d’Hippocrate, dont on sait, par le Protagoras de Platon (311 b) qu’il enseignait la médecine moyennant salaire.
Le Serment doit sa célébrité pérenne aux exigences déontologiques et morales auxquelles le futur médecin doit se conformer : veiller à l’utilité du malade, ne donner ni poison ni abortif, conserver une conduite irréprochable lors de la visite des malades et respecter le secret médical. L’actualité du Serment n’est pas à démontrer : le Conseil National de l’Ordre des médecins possède sur son site une version actualisée du Serment d’Hippocrate.
Ce Serment païen a été conservé et aménagé dans le milieu chrétien. On possède un Serment chrétien en prose et un autre en vers.»
Ces textes, réunis par Stanis Perez et Jacqueline Vons, sont disponibles gratuitement, sous la forme d’un fichier PDF (184 pages, 5 Mo). Chaque intervention est également téléchargeable de manière indépendante à partir de cette page.
«Issu d’un colloque organisé en 2017, Santé et médecine à la Cour de France rassemble des matériaux et des réflexions utiles à une meilleure compréhension des aspects sanitaires et scientifiques propres à la France moderne. Si la santé des souverains était souvent traitée comme une affaire d’État, celle des grands, des courtisans et des commensaux ne souffrait pas de négligence pour autant. Observatoire des pratiques médicales et d’une profession tantôt jalousée, tantôt décriée, la cour offre effectivement un point de vue privilégié sur les corps souffrants et sur les moyens mis en œuvre pour les protéger, les soulager et les guérir peut-être.
À partir des recherches les plus récentes et d’approches savantes mais résolument plurielles, ce volume entend contribuer à l’historiographie curiale et médicale du XVIe au XVIIIe siècle.»
Ont contribué à ce volume : Évelyne Berriot-Salvadore, Loïc Capron, Isabelle Coquillard, Joël Coste, Magdalena Koźluk, Bénédicte Lecarpentier-Bertrand, Xavier Le Person, Stanis Perez, Jacques Rouëssé, Jacqueline Vons, Geneviève Xhayet.
– Salon du livre dédicacé de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), le dimanche 14 octobre 2018, de 10h à 18h.
Manifestation organisée par le Rotary Club de Moret-sur-Loing avec le concours du GEM, à la salle des fêtes.
– Salon du livre d’automne GEM au «Yan’s Club», 5 avenue Reille, Paris 14ème, le samedi 20 octobre 2018 de 10h30 à 18h.
Pendant ces deux journées, une cinquantaine d’auteurs médecins ou chercheurs en sciences humaines/santé dédicaceront leurs ouvrages (romans, documentaires, bande-dessinées, livres pour enfants) et des animations dont des remises de prix seront prévues.
– Salon du livre dédicacé de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), le dimanche 8 octobre 2017, de 10h à 18h.
Manifestation organisée par le Rotary Club de Moret-sur-Loing avec le concours du GEM, à la salle des fêtes, avec à 18h30 la remise du Prix de l’Humanisme.
– Salon du livre d’automne GEM au «Yan’s Club», 5 avenue Reille, Paris 14ème, le samedi 21 octobre 2017 de 10h30 à 18h.
Pendant ces deux journées, une cinquantaine d’auteurs médecins ou chercheurs en sciences humaines/santé dédicaceront leurs ouvrages (romans, documentaires, bande-dessinées, livres pour enfants) et des animations dont des remises de prix seront prévues.
À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la Faculté de pharmacie de Paris vous ouvre ses portes le samedi 16 septembre prochain. Au programme et au choix : visite de la salle des Actes et de la Galerie des pots, visite du Jardin botanique et visite du Musée François Tillequin, où sont conservées les collections de matière médicale de la Faculté. Au cours de cette visite vous seront présentées les collections patrimoniales du Musée et de la Bibliothèque du Pôle pharmacie de la BIU Santé consacrées au thème des poisons.
Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison ; seule la dose détermine ce qui n’est pas un poison.
Paracelse (1493-1541), médecin et philosophe suisse. Sieben defensiones. Bâle : Samuel Apiarius, 1574.
Si le Dictionnaire usuel des sciences médicales annonce d’emblée en 1885 qu’« une définition précise de ce mot est impossible », c’est bien que l’étymologie même du mot poison renvoie à des notions apparemment antagonistes. En effet, le terme poison a un sens proche de celui de potion. Ils partagent tous deux la même origine latine, à savoir potio, qui signifie breuvage. À l’origine, sa définition est d’ailleurs similaire à celle du médicament : « elle convient à toutes les substances médicamenteuses ; venenum s’est d’ailleurs entendu, chez les Latins, du simple médicament, et, quand il a pris le nom de poison, il s’est presque toujours appliqué aux drogues dangereuses. » Le terme venenum est lui-même un équivalent latin du mot grec pharmakon, qui peut désigner à la fois le poison, drogue malfaisante, et le médicament, drogue bienfaisante. Progressivement, à partir du XIVe siècle, un glissement sémantique s’opère et c’est la première définition qui s’impose.
Alors que dans l’imaginaire collectif, le poison rejoint peu à peu le cabinet de l’empoisonneur, du criminel ou de la sorcière, les textes scientifiques peinent à aborder le sujet frontalement. Mettre par écrit les principes actifs et les effets sur le corps humain des substances toxiques, qu’elles soient d’origine végétale, minérale ou animale, n’est-ce pas se risquer sur le territoire de l’empoisonneur ? N’est-ce pas donner des idées aux êtres mal intentionnés ? Au contraire, selon certains scientifiques, dont le médecin et poète français Jacques Grévin, il convient de connaître les effets de ces substances toxiques pour déceler les remèdes et antidotes qui préserveront la santé du patient, « matières autant nécessaires en ce temps que les malices des hommes sont augmentées » (dédicace à la reine Élizabeth Ire d’Angleterre pour son Livre des venins, 1568). Les traités sur les poisons fleurissent dès le XIIIe siècle, tandis que les tentatives d’encadrer et réglementer la distribution des substances toxiques se succèdent au fil des époques. L’officine de l’apothicaire puis du pharmacien est un lieu sous haute surveillance : la délivrance de drogues sans ordonnance est proscrite, les substances dangereuses doivent être mises sous clef et le nom des personnes autorisées à se procurer ces substances doit être consigné dans un registre.
À travers une sélection de livres et objets datant du XVe au XXe siècle issus des collections du Musée et de la Bibliothèque, la visite vous permettra de mieux comprendre l’évolution du discours scientifique sur le poison, ainsi que sa place dans la société et dans le monde médical. En complément, une présentation d’ouvrages récents, empruntables à la bibliothèque de pharmacie, proposera une approche contemporaine du sujet.
« Hermione s’interrompit. Harry avait entendu, lui aussi. Quelqu’un avait bougé derrière eux, dans l’ombre des étagères. Ils attendirent un instant et la silhouette de vautour de Madame Pince apparut à l’angle d’un rayon, ses joues creuses, sa peau parcheminée et son long nez busqué soulignés par l’éclairage peu flatteur de la lampe qu’elle tenait à la main.
—La bibliothèque ferme, dit-elle. »
Harry Potter et le prince de sang mêlé, traduction de Jean-François Ménard, tous droits réservés
Si l’on en croit la description d’Irma Pince, les bibliothécaires ne bénéficient pas d’un portrait flatteur dans la saga Harry Potter. Le premier tome paraissait il y a 20 ans tout juste, le 25 juin 1997.
Heureusement les collègues ne sont pas rancuniers. D’abord parce que les 7 tomes de cette série ont amené à la lecture toute une génération, à travers le monde, avec des traductions en près de 75 langues. Ensuite parce que les livres et la bibliothèque occupent une place de choix dans la vie quotidienne de Poudlard, l’école des sorciers.
Quel rapport avec la BIU Santé ?
La bibliothèque est l’endroit par excellence où les élèves se retrouvent pour étudier, mais aussi pour comploter. Située au 4e étage, elle ferme à 20h, tout comme la BIU Santé (dont la grande salle a parfois été comparée à Poudlard dans certains commentaires de notre page Facebook). Dans les longs-métrages, c’est la prestigieuse bibliothèque Bodleian d’Oxford qui a servi de cadre aux prises de vues.
Quant aux livres eux-mêmes, ils sont indispensables à la formation des sorciers (ce n’est pas Hermione Granger qui dira le contraire). Des ouvrages imaginaires, ou non, ayant souvent trait à l’ésotérisme ou à l’alchimie. Disciplines représentées dans les collections anciennes de la BIU Santé, et dont vous retrouverez certains exemplaires numérisés dans notre rubrique Medic@. Vous pourrez par exemple y dénicher comment confectionner votre propre baguette magique.
Dans notre banque d’images (200.000 images accessibles gratuitement en ligne) se cachent aussi certains personnages bien connus des fans, comme le mystérieux Nicolas Flamel. Ou bien encore toute une faune fantastique, digne du bestiaire de J.K. Rowling : dragons, centaures, géants, phénix, hippogriffes, basilics…
Les collections d’herbiers et les ouvrages de botanique du pôle Pharmacie ne dépareraient pas non plus dans un cours de potions. Sans parler des plants de mandragore précieusement cachés dans les serres du jardin botanique.
L’esprit de J.K. Rowling semble d’ailleurs toujours flotter dans la faculté de pharmacie de Paris, comme en témoigne ce récent tweet lors de la cérémonie de remise des diplômes :
Rappel des scores de cette année : -Gryffondor : 246 pts – Serdaigle : 235 pts – Poufsouffle : 200 pts – Serpentard : 12 pts#cerem2017
Le rapport n’est pas évident, mais le petit sorcier a aussi trouvé sa place dans la littérature scientifique. La preuve, l’équation « harry potter » [TIAB] (recherche dans le titre ou le résumé) donne 45 résultats très sérieux dans PubMed.
D’autres scientifiques facétieux se sont plu à imaginer la publication du tome 6, si ce dernier avait été un article académique :
Avec le retour du printemps, les bibliothécaires du service Histoire ont décidé de jeter un œil neuf sur ce dossier. Pour satisfaire les voyeurs délaissés qui se languissaient de ne plus rien avoir à voir, ni à afficher sur les murs de leur bureau pour connaître le jour du mois.
À la manière d’une vision périphérique, ce n’est pas un corps en son entier qui sera exposé à votre regard pour ce premier épisode (car en avril…). Visons plutôt un organe, et pas des moindres. C’est donc un œil, ou plutôt des yeux, qui vous seront donnés à voir. L’œil de Bartisch, affectueusement surnommé Ababa, et ses petits frères.
Ils sont issus du Ophthalmodouleia Das ist Augendienst de Georg Bartisch. Ce médecin allemand, féru de chirurgie oculaire, publia son ouvrage en 1583, manuel de référence sur les troubles ophtalmiques. Ces illustrations sont à retrouver dans notre banque d’images gratuites, plus de 200.000 documents librement téléchargeables sur notre site.
Les plus perspicaces d’entre vous auront vu que c’est également de cet ouvrage qu’était issue notre très cérébrale carte de vœux 2017.
Venez assister au colloque Animalhumanité, colloque final du programme PEPS-Projet Exploratoire Premier Soutien (Université Paris-Est/CNRS), intitulé Expérimentation et fiction : l’animalité au cœur du vivant qui aura lieu le jeudi 1er et le vendredi 2 décembre 2016 !
Ce colloque a pour objectif de présenter le projet interdisciplinaireAnimalhumanité qui aborde le rapport homme/animal sous l’angle particulier de l’expérimentation animale aussi bien dans la pratique des biologistes que dans la littérature, en alliant les sciences humaines et les sciences de la vie. Le sujet mobilise des chercheurs dans les domaines de la littérature, de la biologie et de l’informatique, mais aussi des étudiants du Master édition, métiers du livre de l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée.
Sous la coordination de Gisèle SÉGINGER (Université Paris-Est-Marne-la-Vallée).
À l’amphithéâtre d’honneur, École nationale vétérinaire d’Alfort – ENVA, au 7, avenue du général De Gaulle 94700 Maisons-Alfort, les 1er et 2 décembre 2016, de 9h à 19h.
Jacqueline Vons et Stéphane Velut (université de Tours) y parleront de l’expérimentation animale chez Vésale.