14h45-15h20 – Communication d’André Frogerais (pharmacien, secrétaire général adjoint de la SHP) : La Cooper au service des spécialités fabriquées par les pharmaciens d’officine.
15h20-15h55 – Communication de Pierre Laszlo (professeur émérite de l’Université de Liège et de l’École polytechnique, GHC) : Une boutique en aval d’une usine.
15h55-16h15 – Pause.
Usine de Courbevoie, atelier des produits chimiques. Source : Medic@
16h15-16h50 – Communication d’Yves Ménillet (ancien collaborateur des laboratoires Faure) et de Michel Faure (pharmacien, directeur scientifique des laboratoires Faure) : Les laboratoires H. Faure, laboratoires ardéchois spécialisés en ophtalmologie, de l’officine à l’industrie.
Il y a déjà 222 ans, le 17 octobre 1795 (25 vendémiaire an IV), s’ouvrait la bibliothèque de la nouvelle école de Santé de Paris. Prenant la suite de la bibliothèque de la faculté de médecine, ce sont ses collections qui constituent le socle de l’actuelle BIU Santé. Pierre Süe en fut le premier conservateur.
L’ouverture de cet établissement eut lieu en présence de Jean-François Baraillon, membre de la Convention, et de René-François Plaichard, membre du Conseil des anciens, et sous la présidence de Michel-Augustin Thouret, directeur de l’école.
La bibliothèque était alors ouverte au public quatre fois par décade, de 11h à 14h, les autres jours étant réservés aux élèves.
«À côté de quelque 600 moulages de pièces opératoires de chirurgie viscérale et osseuse, plus de 4000 moulages en cire, réalisés entre 1865 et 1958, reproduisent des maladies de la peau et les formes multiples de la syphilis, alors préoccupation permanente des dermatologues.»
La verrière du plafond du musée vient d’être remise à neuf, grâce au soutien de partenaires publics (Assistance publique, DRAC Île-de-France) et privés (industrie pharmaceutique impliquée dans la dermatologie). Les conditions de conservation sont désormais bien meilleures pour ces objets précieux et fragiles.
C’est aussi l’occasion choisie par la BIU Santé pour proposer une nouvelle exposition virtuelle, retraçant l’histoire du musée, au travers de nombreuses illustrations. On y découvre les collections mais aussi les fonds d’aquarelles, jamais mis en ligne jusqu’à alors :
Attention, en raison de divers appels à la grève, l’ouverture et les services de la BIU Santé (pôles Médecine et Pharmacie) risquent d’être perturbés le mardi 10 octobre 2017.
Au pôle Médecine, la bibliothèque sera ouverte normalement de 9h à 20h, mais le bureau de renseignements (bureau central) ne sera ouvert que de 11h à 17h.
Des informations plus détaillées seront publiées ici dès que possible.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.
Si vous avez raté les Journées du patrimoine organisées à la Faculté de pharmacie de Paris le 16 septembre dernier, le pôle Pharmacie de la BIU Santé vous donne une chance de vous rattraper ce mois-ci avec une sélection d’ouvrages anciens illustrant l’histoire des poisons présentés en salle Dorveaux jusqu’au 3 novembre 2017. Une sélection d’ouvrages contemporains empruntables en salle de lecture complète cette présentation. Vous pouvez également poursuivre vos pérégrinations dans notre Banque d’images et de portraits et dans la bibliothèque numérique Medic@, sur les traces de Mathieu Orfila, père de la toxicologie moderne, ou en parcourant les planches de nos flores médicales et herbiers.
Le squelette comme motif iconographique n’a pas attendu Halloween et s’est développé dès l’Antiquité.
Les gobelets aux squelettes du Louvre (1er s. av.- 1er s. de n. è.)[1] mettent en scène la dépouille de poètes et philosophes grecs célèbres et sont gravés de sentences telles que «Jouis de la vie pendant que tu es encore en vie, le lendemain est incertain».
Photo RMN.
Mais il n’y a rien de macabre à servir à boire à ses invités dans de tels contenants. Bien au contraire, ils appellent ceux qui viennent festoyer à un certain épicurisme.
Tout autre est le message des danses macabres[2], apparues pour la première fois à Paris en 1424, au charnier des Saints Innocents[3]. Le thème ne cesse ensuite de se répandre. Dépourvu de toute invitation à profiter de la vie terrestre, il se pare au contraire de morale chrétienne. Il se fait vanité et met en garde les plus fortunés : les biens matériels ne sont qu’éphémères et il faudra rendre compte de sa vie après la mort. Pour les humbles, il est une promesse d’égalité dans l’au-delà.
Le traité de myologie de Cowper (dont est issue l’illustration du calendrier – traité à télécharger dans notre bibliothèque numérique Medic@) semble bien emprunter à ce modèle pour représenter la charpente du corps et la couche musculaire la plus profonde. La représentation qui pourrait être crue et macabre se fait ainsi plus légère voire teintée d’une touche d’humour.
Source : Pinterest
À l’inverse, le De humani corporis de Vésale (à retrouver à la BIU Santé et dans une édition critique en ligne sur notre site) prête sa gravure la plus célèbre à un relief d’ivoire allemand du XVIIe siècle. Elle est cependant détournée et retrouve pleinement son statut de vanité puisque le squelette foule «aux pieds les attributs du pouvoir ecclésiastique, monarchique et guerrier»[4].
Les prix concernent des mémoires de master ou des thèses consacrés à l’histoire de la médecine, publiés ou soutenus, en langue française, durant les 24 derniers mois.
Ces prix sont attribués de la manière suivante :
– l’un au titre d’une thèse de médecine ;
– et l’autre au titre d’une thèse ou d’un mémoire de master émanant d’une faculté ou d’une école « autre que médicale ».
Félix Vicq d’Azyr. Frontispice du Traité d’anatomie et de physiologie (F-A Didot, 1786).
Chaque prix donne droit à une médaille de la Société gravée au nom du lauréat et sera accompagné d’un chèque (d’un montant variable décidé chaque année par le CA), à condition que le candidat assiste à la séance de proclamation et de remise des prix lors de la séance solennelle du mois de mars.
Les candidats doivent envoyer deux exemplaires de leur mémoire ou thèse, accompagnés d’une notice biographique, avant 31 décembre 2017 à l’adresse suivante (envoi possible par mail) :
M. Guy COBOLET
Bibliothèque Interuniversitaire de Santé
12, rue de l’École-de-Médecine
75270 PARIS Cedex 06
Il s’agit d’un manuscrit datant de 1445. Rédigé en allemand et en latin, il compte 24 pages sur vélin. La réalisation en est attribuée à l’atelier de Diebold Lauber à Haguenau.
On y retrouve pour chaque mois de l’année des prédictions médicales et astrologiques.