Un poste de conservateur (titulaire) est à pourvoir au pôle Médecine de la BIU Santé (1er janvier 2019) :
– Adjoint au responsable du service formations (pôle Médecine)
Pour plus de renseignements, se référer aux contacts présents dans la fiche.
Un poste de conservateur (titulaire) est à pourvoir au pôle Médecine de la BIU Santé (1er janvier 2019) :
– Adjoint au responsable du service formations (pôle Médecine)
Pour plus de renseignements, se référer aux contacts présents dans la fiche.
Après Hippocrate et Médecin de campagne, Thomas Lilti, cinéaste et médecin, a de nouveau choisi l’univers de la médecine pour son quatrième long-métrage : Première année, qui sort en salle mercredi 12 septembre.
Antoine (Vincent Lacoste) et Benjamin (William Lebghil) entament la très difficile première année commune aux études de santé (PACES) pour devenir médecins. Le premier la triple, le second sort tout juste du lycée. Tous deux affrontent un univers très compétitif et s’interrogent sur leurs aspirations professionnelles et personnelles.
Le film de Thomas Lilti sort au moment où est remis en cause le principe même de la première année de médecine et le numérus clausus qui, depuis 1971, limite l’accès des étudiants en deuxième année afin d’encadrer le nombre de professionnels de santé en France.
Avec 60 000 étudiants inscrits en 2017, pour un taux de réussite avoisinant les 15%, la PACES est effet considérée comme un gâchis humain et un dispositif périmé, favorisant les bacheliers scientifiques et fondé sur une pédagogie qui conduit à un bachotage intense. Le gouvernement étudie actuellement plusieurs scénarios pour le recrutement des futurs médecins, sachant que des alternatives à la PACES sont déjà expérimentées dans certaines facultés.

Bien qu’ouverte aux étudiants à partir de la troisième année en général (mais la fiction autorise tout !), la BIU Santé a servi de cadre à certaines scènes se déroulant en bibliothèque. Le cinéaste a su mettre en valeur la grande salle de lecture de notre pôle Médecine (voir photo ci-contre), ainsi que la deuxième salle de lecture, la salle Landouzy. Quant aux figurants, ce sont pour la plupart de véritables étudiants en médecine et même… deux bibliothécaires de la BIU Santé qui font ici leurs grands débuts au cinéma !
Notons que le Centre universitaire des Saints-Pères de l’université Paris Descartes, a également servi de cadre pour plusieurs scènes du film, donnant une authenticité aux aventures des deux protagonistes.
Le fait que le film de Thomas Lilti ait été tourné à la BIU Santé n’est pas la seule bonne raison d’aller découvrir Première année en salle. Comme dans ses précédentes fictions, le cinéaste fait à nouveau preuve d’une grande justesse pour évoquer les difficultés de son métier d’origine : les tourments de l’hôpital public (Hippocrate), le problème des déserts médicaux (Médecin de campagne), et ici le désarroi des étudiants confrontés à la violence de la sélection.
La critique fait un accueil très positif au film : « une fiction incisive sur notre époque et sur le culte de la compétition » selon Marianne, « une comédie d’apprentissage réaliste » pour Télérama, tandis que Le Figaro parle d’« une comédie à la fois divertissante et grinçante, doublée d’une réflexion sévère sur le système ».
Bref, courrez-y !
Quelques critiques dans la presse :
Entretien avec Thomas Lilti sur France Info
«Première année» ou la PACES vu par Thomas Lilti sur Studyrama
«Première année» de médecine : le film, avant peut-être la réforme sur Libération
« Première année » : faire médecine, à s’en rendre malade sur Le Monde
Thomas Lilti : «Rivalité, individualisme, bachotage… Ce n’est pas la bonne façon de former les médecins» sur Egora.fr
Thomas Lilti : «Un film de boxe où on remplace les combats par les concours et les entrainements par les révisions» sur Le Petit Bulletin
Études de médecine : «La « première année », c’est pas une année d’étude, mais de sélection» sur 20minutes
Présentation du film dans Télématin :
Dans le cadre du Groupement des écrivains médecins, deux salons du livre se dérouleront en octobre prochain :
– Salon du livre dédicacé de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), le dimanche 14 octobre 2018, de 10h à 18h.
Manifestation organisée par le Rotary Club de Moret-sur-Loing avec le concours du GEM, à la salle des fêtes.
– Salon du livre d’automne GEM au «Yan’s Club», 5 avenue Reille, Paris 14ème, le samedi 20 octobre 2018 de 10h30 à 18h.
Pendant ces deux journées, une cinquantaine d’auteurs médecins ou chercheurs en sciences humaines/santé dédicaceront leurs ouvrages (romans, documentaires, bande-dessinées, livres pour enfants) et des animations dont des remises de prix seront prévues.
En mai 2018 la BIU Santé a accueilli, pour la deuxième année consécutive, trois ateliers Wikipédia destiné aux étudiant(e)s sages-femmes. Chaque atelier comportait deux séances de trois heures, animées par des bénévoles de Wikimédia France : Kikuyu3, Chaoborus et Wikinade (merci à eux !). Vingt-quatre étudiant(e)s étaient concerné(e)s cette année (ainsi que deux collègues bibliothécaires).
La première séance était une présentation de l’encyclopédie, où étaient abordés son historique, son fonctionnement, et sa modération. À la fin du cours, les étudiant(e)s étaient invité(e)s à se créer un compte, avant de pouvoir modifier ou compléter une page, voire même en créer une nouvelle pour les plus ambitieux. Et puisque cette formation ne s’arrête pas à la porte de la salle, les futur(e)s sages-femmes avaient alors pour consigne de travailler en binôme à l’amélioration d’une page choisie dans une liste d’articles « perfectibles » repérés à l’avance par les bibliothécaires et les wikipédiens, avec l’aide des enseignants.
Malgré une période chargée en partiels, les étudiant(e)s ont majoritairement fait l’effort de préparer la deuxième séance, en passant au crible un ou deux articles. Il s’agissait de repérer les corrections et enrichissements envisageables sur des sujets intéressant la maïeutique.
Restaient alors trois heures pour mettre en œuvre ces changements, avec l’aide des bénévoles de l’association. La lecture / discussion en groupe des articles s’est révélée intéressante et enrichissante pour les «élèves», et motivante pour les formateurs, qui ont ainsi pu les sensibiliser à certains aspects de l’encyclopédie actuelle, par exemple :
Cette partie de la formation était très vivante, et les élèves y ont été particulièrement réceptifs.
Au final, ce sont plus de vingt articles qui ont été édités, à des degrés divers. Il pouvait s’agir du simple rajout d’une illustration, d’un enrichissement tiré d’une page similaire en langue étrangère, de la correction d’imprécisions ou d’erreurs, ou de complément de sources… entre autres ! Sur des articles très généraux comme Gynécologie, ou plus pointus tels le canal de Müller.
De quoi désinhiber pour de futures corrections en ligne – car si on croise parfois des erreurs sur l’encyclopédie, rares sont les internautes qui osent les corriger.
La création d’un compte Wikipédia est simple et rapide. Chacun peut contribuer à la hauteur du temps qu’il a à y consacrer.
Bibliothécaires, professionnels de santé, étudiants, chercheurs, vous pouvez tous rajouter votre pierre à l’édifice pour enrichir cette fabuleuse encyclopédie.
À noter que dans le domaine médical, un partenariat existe désormais entre Wikipédia et la Collaboration Cochrane. Les articles de Wikipédia, bien référencés, sont en effet souvent consultés par les internautes en quête d’informations sur la santé. Il faut donc veiller à ce que les informations sur ces sujets soient particulièrement fiables. Pour ce faire, la Cochrane recrute des volontaires chargés de mettre à jour dans les articles de l’encyclopédie les références à ses revues systématiques :
#CochraneEvidence s’implique dans l’édition des articles de la #wikipedia
Belle contribution pour une information fiable du public et des patients https://t.co/cMsfmr34nH— NicolasD 🐗 (@NicolasDoux) 19 juillet 2018
Et dans un registre différent, la BIU Santé participe également à la diffusion des images qu’elle a numérisées en les déposant en masse sur Wikimedia Commons. Plus d’informations sur ce projet ici.
L’initiative de la BIU Santé est citée dans le document de l’ADBU «Les BU pour une information fiable et de qualité»
L’atelier proposé en 2017 et son origine
Dans le cadre de la formation tout au long de la vie, onze membres du personnel de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé ont profité d’une visite organisée le 3 juillet 2018 dans les locaux du CTLes (Centre technique du livre de l’enseignement supérieur).
Partenaire historique de notre établissement, le CTLes fut fondé en 1996 pour désengorger les bibliothèques de l’enseignement supérieur en Île-de-France, qui n’avaient plus la capacité de stocker leurs collections. Le travail des 28 employés qui le composent s’articule autour de trois missions :

Après une rapide présentation de l’établissement, la visite a commencé par le service matériel, où sont réceptionnés, pointés, dépoussiérés et mis en boîte les documents reçus par le centre.
L’entrée d’une collection au CTLes peut prendre trois formes :
La visite s’est poursuivie avec le service communication des documents, qui traite les demandes de prêt émanant des bibliothèques. Les imprimés sont ainsi communiqués par navette pour l’Île-de-France et par courrier pour la province, les DOM-TOM et l’étranger.


Le groupe s’est ensuite dirigé vers le service catalogage, puis vers le service du traitement intellectuel des collections où les documents cédés au centre font l’objet d’une relocalisation dans le Sudoc (Système Universitaire de Documentation).
La visite a continué avec les différents services administratifs (comptabilité, ressources humaines, gestion des conventions) et s’est prolongée dans le service de conservation partagée qui co-anime avec la BIU Santé, le plan de conservation pour les périodiques de médecine en Île-de-France, notamment.
Enfin, le groupe a pu admirer les impressionnants magasins de stockage. Les 75 km linéaires du bâtiment 2 étant occupés, un deuxième bâtiment a vu le jour en 2016 : il regroupe deux magasins de 55 km linéaires chacun. Actuellement seul le magasin 2A est utilisé, mais avec l’exploitation du magasin 2B prévue en 2026, la capacité totale du centre s’élèvera à 185 km linéaires, soit l’équivalent en longueur de 1 850 terrains de foot !


Cette visite fort instructive s’est terminée par un café, moment d’échanges et de convivialité. Les participants ont été ravis de cette matinée, et le personnel de la BIU Santé s’est engagé en retour à faire visiter notre bibliothèque aux membres du CTLes.
Nous remercions M. Guillaume Niziers, directeur du centre, ainsi que Cécile, Alexandra, Delphine et l’ensemble du personnel, pour leur chaleureux accueil.
Attention, la bibliothèque sera fermée le mercredi 15 août 2018 (jour férié).
Mais le pôle Médecine demeure par ailleurs ouvert tout l’été : retrouvez ici le détail des ouvertures et horaires estivaux des bibliothèques médicales d’Île-de-France.
Les horaires habituels reprennent d’ailleurs le jeudi 16 août, le service Histoire rouvrant de son côté le lundi 20 août 2018.
Pendant nos (rares) périodes de fermeture, n’oubliez pas nos collections en ligne, toujours disponibles 24h sur 24h.
Nos revues, ebooks et bases de données sont accessibles à distance pour les affiliés Paris Descartes.
Les historiens et les curieux de tout poil peuvent aussi profiter gratuitement de notre bibliothèque numérique Medic@, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
C’est de là qu’est tirée l’illustration ci-dessous : La Vierge invoquée contre le mal français. Conrad Reitter, Mortilogus, 1508.
C’est en effet l’Assomption de Marie que l’on célèbre traditionnellement le 15 août de chaque année.
Attention, en raison des fortes chaleurs, la salle Landouzy (au pôle médecine-odontologie) sera fermée mardi 7 août 2018 toute la journée.
La grande salle sera ouverte comme à l’accoutumée, vous pourrez donc venir travailler au 12, rue de l’École-de-Médecine.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

Il est déjà temps de s’inscrire aux formations de la BIU Santé : le calendrier des séances du second semestre 2018 vient d’être en ligne sur le site la bibliothèque.
Au programme au pôle Médecine :
Au programme au pôle Pharmacie :
Les formations sont gratuites. Il n’est pas nécessaire d’être inscrit à la bibliothèque pour y participer.
Au pôle Médecine, elles s’adressent à tous les professionnels de santé et étudiants en médecine, odontologie et sciences paramédicales, à partir de la troisième année d’étude. Au pôle Pharmacie, elles s’adressent aux étudiants et aux enseignants en pharmacie.
L’inscription aux séances se fait directement en ligne pour les lecteurs déjà inscrits à la bibliothèque, et par courriel à l’adresse suivante pour ceux qui ne le sont pas encore.
À bientôt dans nos formations et bonnes vacances à tous !
Après le succès de l’édition 2017, la BIU Santé et l’Urfist de Paris proposeront les 20, 21 et 22 novembre 2018 une nouvelle édition du stage «Bibliothèque de santé, environnement et ressources documentaires (initiation)» à l’Université Paris Descartes.
Cette formation s’adresse prioritairement aux professionnels de l’information et de la documentation récemment affectés en bibliothèque de santé (universitaire et hospitalière notamment).
Elle a pour objectif de permettre aux nouveaux arrivants en bibliothèque de santé de maîtriser les outils et concepts indispensables pour exercer leurs fonctions : publics et cursus, contexte institutionnel, collections et services.
N’hésitez pas à consulter le programme et à vous inscrire à l’adresse suivante.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 28 septembre, mais ne tardez pas à vous manifester.
ATTENTION : Ce stage ne propose pas de formation pratique à l’utilisation de bases de données.
Pour en savoir plus, vous pouvez contacter le service formation de la BIU Santé.
La BIU Santé sera fermée le samedi 14 juillet 2018, jour férié (fête nationale).
Mais la bibliothèque sera ouverte normalement le vendredi 13 et le lundi 16 juillet- de 9h à 20h au pôle Médecine, de 10h à 18h au pôle Pharmacie.

L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :
Pour les historiens, en accès libre : la bibliothèque numérique Medic@, la Banque d’images et de portraits (dont est issue l’image ci-dessus) et pourquoi pas une petite visite du côté des expositions virtuelles.
Pour les lecteurs de Paris Descartes, les bases de données, les revues en ligne et les livres électroniques.