La BIU Santé sera fermée le mercredi 1er mai 2019, jour férié.
Mais elle sera ouverte normalement le reste de la semaine.
L’occasion de délaisser l’atmosphère studieuse de nos salles pour aller en forêt compléter vos herbiers (si le temps est clément).
Vous aurez peut-être la chance de ramasser quelques brins du fameux muguet – dans le cas contraire, vous pourrez toujours en trouver des spécimens dans notre banque d’images et portraits, accessible de partout, même par mauvais temps :
L’occasion de (re)découvrir nos services en ligne, disponibles 7 jours sur 7 et 24h/24 :
Rappelons qu’en juin 2016 à la BIU Santé, quatre grands volumes de myologie ont été attribués à l’anatomiste Johannes Van Horne (1621-1670) et au peintre Marten Sagemolen (c.1620-1669). Avec les dessins de Gérard de Lairesse pour l’anatomie de Bidloo (qui sont également à la BIU Santé), ils constituent à notre connaissance le plus vaste ensemble de dessins d’anatomie du XVIIe siècle hollandais, et l’un des plus grands fonds de dessins d’anatomie humaine pour l’époque moderne.
Après un travail de documentation qui a permis de confirmer l’identité des dessins et de retracer une partie de l’histoire de leur provenance, il fallait améliorer leur état physique et les conditions de leur conservation.
Les atlas ont été jugés suffisamment intéressants pour que soit mise en place une coopération entre la Bibliothèque nationale de France, le Centre de recherche et de restauration des musées de France et la BIU Santé. La générosité de plusieurs mécènes a permis que les bonnes intentions se transforment en une opération concrète.
Grâce à Isabelle Bonnard (experte en restauration, BnF) et Natalie Coural (responsable de la filière Arts graphiques – Photographies, C2RMF) en particulier, les opérations ont été organisées en plusieurs temps en y associant deux restauratrices indépendantes spécialisées en arts graphiques, Nadège Dauga et Nathalie Silvie, missionnées pour étudier la matérialité du corpus (techniques graphiques et papiers) et assurer la conservation curative du corps d’ouvrage des volumes :
Démontage des documents hors de leur reliure, en raison des contraintes exercées par les reliures sur les dessins et de l’état de conservation médiocre de la structure des reliures (coutures altérées ou trop serrées, cuir des couvertures très fragilisé). Ces états ont décidé d’un démontage justifié de l’ensemble du corpus, de façon à permettre un travail de restauration des dessins aussi efficace que possible.
Constat d’état très détaillé avec établissement d’une base de données informatique, prélèvements, campagne photographique, analyse des techniques graphiques, dépoussiérage approfondi, consolidations des parties en péril, rapport d’étude final. Les restauratrices indépendantes travaillent sur cette première phase dans un atelier mis à leur disposition par le C2RMF – juste en face du château de Versailles. Ce travail, long, délicat et virtuose, atteint une étape décisive : le 2 avril, trois des quatre volumes quitteront Versailles, embellis, dans un état grandement amélioré et avec une documentation très précieuse sur chacun des dessins qui les constituent. Ils seront suivis à la mi-mai par le quatrième volume. On peut espérer d’intéressants renseignements lors de la synthèse des données à propos des techniques mises en œuvre (papiers, techniques graphiques), mais aussi peut-être de l’organisation d’un atelier de dessinateur au XVIIe siècle et sur les usages ultérieurs des dessins.
Renforcer ou ne pas renforcer un point faible de ce grand montage ?
Nadège Dauga devant le Ms 28 -, et le château de Versailles en arrière-plan.
Les quatre volumes dûment conditionnés rejoindront le Centre technique de conservation Joël-le-Theule de la Bibliothèque nationale de France, au château de Sablé-sur-Sarthe. Ils y seront d’abord numérisés : cette opération sera en effet plus facile et moins risquée à réaliser sur des dessins en feuilles séparées que sur des albums reliés.
Ensuite ils seront remontés dans leurs reliures originales restaurées à cette occasion par des restaurateurs de la BnF. Le parti a été pris de les remonter dans leur reliure d’origine, à l’exception toutefois des plus grands des dessins. Ceux qui portent la cote Ms 30 étaient conditionnés dans une reliure de toile noire du début du XXe siècle, fort laide, et dont
Nathalie Silvie présente les grandes planches mises à plat et restaurées issues du Ms 27. (A droite, Isabelle Bonnard.)
la composition chimique était un danger pour les documents : elle ne sera pas conservée. Ceux qui se trouvaient pliés en accordéon à la fin du Ms 27, et qui ont beaucoup souffert de ce conditionnement, ont été démontés, mis à plat, et consolidés : nous avons trouvé que les plier à nouveau n’aurait plus été du respect pour un objet historique, mais un fétichisme de l’ancien. Comme les dessins du Ms 30, ils seront donc conditionnés dans des portefeuilles spécialement conçus, qui permettront à la fois leur bonne conservation, une éventuelle exposition sans démontage préalable, et une manipulation à des fins d’étude facilitée.
Enfin, après un peu plus de deux ans de travaux, ils viendront reprendre leur place à la BIU Santé, dans un meuble conçu pour mieux les stocker qui sera construit d’ici là.
Dans la seconde partie de 2020, nous espérons qu’un colloque pourra se tenir autour de ses ouvrages qui sont loin de nous avoir donné tout le savoir qu’ils peuvent nous apporter.
Nous remercions les mécènes qui nous ont permis de mener à bien ce projet. Retrouvez-les sur notre page dédiée.
La BIU Santé a la chance de recevoir régulièrement des propositions de dons d’ouvrages ou d’objets iconographiques, ce qui lui permet d’enrichir considérablement ses collections.
L’hôpital Cochin (AP-HP) a ainsi proposé un fonds d’ouvrages spécialisés en rhumatologie de plus de 700 volumes, ainsi qu’un fonds d’archives de clichés radiologiques à destination de la recherche en histoire de la médecine.
Un grand merci à l’hôpital Cochin AP-HP pour cette généreuse contribution !
Si vous souhaitez vous aussi faire partie de nos donateurs, vous trouverez tous les renseignements utiles ici. Vous pouvez également écrire à don@biusante.parisdescartes.fr.
Réception du don, c’est le moment de faire travailler ses biceps !Mais que se cache-t-il dans ces boîtes…… de magnifiques clichés radiologiques !
Affiche de l’exposition. Source image : [Réclame Clinique de beauté Helena Rubinstein] in « La parfumerie moderne », vol. 23-24, 1930.Dans le cadre de l’exposition «Helena Rubinstein : l’aventure de la beauté» qui se déroule jusqu’au 25 août 2019 au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, le pôle Pharmacie de la BIU santé vous propose une présentation d’ouvrages sur cette impératrice de la beauté.
La sélection d’ouvrages proposée est consultable du jeudi 11 avril au mardi 11 juin 2019. Alors n’hésitez pas à feuilleter, et même emprunter les documents les plus récents sur cette femme d’exception. À cette occasion, nous exposons également des documents issus de nos collections patrimoniales sur le thème de la beauté au début du XXème siècle.
Comme tous les mois, la BIU Santé vous propose un rapide panorama des dernières publications des chercheurs de la Faculté de pharmacie de Paris (mars 2019).
Vous pouvez accéder à ces articles à distance via la BIU Santé (avec vos codes ENT pour les revues électroniques auxquelles nous sommes abonnés).
EA 4064 Epidémiologie environnementale : impact sanitaire des pollutions
EA 4065 Ecosystème intestinal, probiotiques, antibiotiques
EA 4466 Prévention et traitement de la perte protéique musculaire en situation de résistance à l’anabolisme
UMR 8015 Laboratoire de cristallographie et RMN biologiques
UMR 8258 – Inserm U1022 Unité de Technologies Chimiques et Biologiques pour la Santé (UTCBS)
UMR 8601 Laboratoire de Chimie et de Biochimie Pharmacologiques et Toxicologiques
UMR 8638 Chimie organique médicinale et extractive et toxicologie expérimentale
UMR 216 MERIT Mère et enfant face aux infections tropicales
Agbota, G., Bodeau-Livinec, F., Accrombessi, M., Ahouayito, U., Fievet, N., Cot, M., Briand, V., 2018. Maternal nutritional status before and during pregnancy and child’s early neurocognitive development. Eur. J. Public Health 28, 242–242. https://academic.oup.com/eurpub/article/28/suppl_4/cky213.708/5192388
Lima, T.H.A., Souza, A.S., Porto, I.O.P., Paz, M.A., Veiga-Castelli, L.C., Oliveira, M.L.G., Donadi, E.A., Meyer, D., Sabbagh, A., Mendes-Junior, C.T., Castelli, E.C., 2019. HLA-A promoter, coding, and 3 ’ UTR sequences in a Brazilian cohort, and their evolutionary aspects. HLA 93, 65–79. https://doi.org/10.1111/tan.13474
À la suite du succès de la formation «Bibliothèque de santé : environnement et ressources documentaires (initiation)», l’Urfist de Paris et la Bibliothèque interuniversitaire de Santé organisent une nouvelle édition du stage «Recherche documentaire en médecine : outils et ressources» dédié à la maîtrise des principales bases de données dans le domaine de la santé, les 24 et 25 juin 2019.
Grâce à cette formation, vous trouverez enfin des articles intéressants dans PubMed
Ce stage s’adresse exclusivement aux professionnels de l’information et de la documentation affectés en bibliothèque de santé (universitaire et hospitalière notamment).
Cette formation s’appuiera sur des travaux pratiques et insistera sur la manipulation des bases.
La première journée sera intégralement dédiée à PubMed, base de référence incontournable en médecine.
La deuxième journée sera consacrée aux autres outils de recherche et fera une large part au concept d’EBM (Evidence-Based Medicine) et aux principales bases du domaine.
Attention, le nombre de participants est limité à 12 en raison de la capacité de notre salle de formation. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes : ne tardez pas à vous inscrire !
Une nouvelle salle vient de s’ouvrir dans le Musée virtuel de l’art dentaire (MVAD), hébergé par la BIU Santé. Elle concerne cette fois-ci les miroirs buccaux, comme nous l’explique Micheline Ruel-Kellermann :
«Les dents ont été admirées et surtout examinées sur toutes leurs faces grâce à d’ingénieux praticiens, les Ruspini d’abord pour leur usage personnel vers 1800, puis en 1828 J.-C. F. Maury pour «pour apercevoir avec facilité les caries situées à la face interne des dents».
Bien avant l’apparition des miroirs fonctionnels et stérilisables, beaucoup sont d’abord de vrais bijoux ornés de pierreries, tout comme les faces à main qui permettent au patient de satisfaire son souci esthétique. Certains issus de collections privées sont absolument magnifiques. Belle découverte.»