C’est en 1817 que ce qui allait devenir «la maladie de Parkinson» a été décrit pour la première fois, par le médecin anglais du même nom.
Le King’s College de Londres a organisé fin 2017 une exposition sur ce thème, Parkinson of the disease, pour les 200 ans de cette publication. À cette occasion, la BIU Santé a fourni quelques images de la thèse de Constantin Tretiakoff de 1919 sur ce même sujet.
Cette nouvelle exposition a lieu à l’Harmas Jean-Henri-Fabre (site du Muséum d’histoire naturelle de Paris), à Sérignan-du-Comtat du 18 mai au 31 octobre 2018.
Cette bâtisse fut la «dernière demeure du grand scientifique et écrivain du 19ème siècle. Propriété classée Monument Historique et Maison des Illustres, c’est le lieu où Fabre a observé les insectes et rédigé la plupart de son œuvre littéraire foisonnante. Il y a peint aussi quelques 600 aquarelles de champignons, rassemblé plus de 20 000 planches d’herbier léguées avec sa demeure au Muséum.»
En plus des peintures issues de l’herbier du pôle Pharmacie de la BIU Santé, l’artiste expose des portraits d’insectes inspirées des souvenirs entomologiques de Fabre. En outre, le visiteur pourra se promener dans le jardin remarquable, riche 20 arbres historiques et de 500 espèces végétales différentes plantées par le naturaliste.
Le Musée Virtuel de l’Art Dentaire (MVAD), qui retrace l’histoire des instruments utilisés par les dentistes du XVe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle, vient d’ouvrir deux nouvelles salles consacrées aux cautères et aux premiers instruments canalaires.
Par ailleurs, l’exposition sur la petite instrumentation pour l’excision de la carie s’est également enrichie de quelques pièces provenant d’une belle collection turinoise.
Do you speak english?
Autre nouveauté pour nos amis anglophones, certaines pages sont maintenant traduites en anglais. Il suffit pour cela de cliquer sur le petit drapeau à droite du titre :
Le deuxième tome de Jean Passadieu, intitulé Charlatan de Saint-Pierre, vient d’être publié. Écrit par Jean-Baptiste Seigneuric, membre de la SFHAD, ce nouvel opus se révèle aussi passionnant que le premier. Pour en faire l’acquisition, vous pouvez vous rendre sur le site de l’éditeur : oeilcritik.com ou bien le commander dans n’importe quelle librairie.
Du 7 avril au 30 septembre 2018, l’Hôtel-Dieu de la ville de Baugé-en-Anjou accueille une exposition temporaire intitulée «L’art des potiers d’étain au service de la santé». Cette exposition a pour objectif de montrer au grand public comme aux initiés les nombreux usages de l’étain dans un Hôtel-Dieu, aussi bien dans la vie quotidienne qu’en usage médical et pharmaceutique.
Le Pôle pharmacie de la BIU Santé vous fait découvrir en cette veille de printemps deux très beaux ouvrages illustrés par Mathurin Méheut (1882-1958), artiste peintre originaire de Lamballe en Bretagne : Étude de la mer, faune et flore de la Manche et de l’océan, paru chez Lévy en 1914, et La Plante exotique, paru chez Massin et Cie en 1931. Ces ouvrages sont exposés à l’entrée de la salle Dorveaux jusqu’au vendredi 11 mai 2018.
Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Rennes, Mathurin Méheut se distingue très tôt par un regard aiguisé et un talent d’observation quasi-ethnographique de son environnement, qu’il s’agisse des ports de pêche de sa Bretagne natale, des conditions de vie dans les tranchées durant la Grande Guerre ou bien de la faune et de la flore qu’il a l’occasion d’explorer à l’occasion de ses différents voyages et missions. C’est à ce dernier volet de son œuvre que se consacre notre exposition.
Lorsqu’il publie Étude de la mer : faune et flore de la Manche et de l’océan, en 1914, Mathurin Méheut vient de passer deux années dans la Station de biologie marine de Roscoff dans le Finistère, dédiées à l’observation des fonds marins dans un contexte scientifique. Cet ouvrage en deux tomes publié sous la direction du peintre décorateur Maurice Pillard-Verneuil (1869-1942) le rend célèbre. Il décroche un an plus tard la bourse Autour du monde financée par la fondation Albert Kahn et part pour Hawaï et le Japon avant d’être mobilisé pendant la Grande Guerre où il devient peintre aux armées.
Près de vingt ans après la publication de son Étude de la mer, Mathurin Méheut poursuit son œuvre naturaliste avec la publication en 1931 de La Plante exotique, un portefeuille de 24 planches gravées en héliochromie consacré aux plantes exotiques issues de divers endroits du globe : Hawaï, Mexique, Afrique du Sud…
Pour en savoir plus sur Mathurin Méheut, découvrez le site Internet du Musée qui lui est consacré à Lamballe (réouverture le 7 avril 2018).
En 2010, le musée a organisé une exposition intitulée «Méheut, le monde de la nature» dans le cadre de l’année de labiodiversité.
Nous avions invité les intervenants à exposer leurs travaux sur les différents aspects de la production d’illustrations dont la bibliothèque possède une vaste collection.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’annoncer à ceux qui n’ont pas pu être présents ce jour-là ou à ceux qui souhaiteraient retrouver les différentes allocutions, que nous avons réuni et publié en ligne les actes de cette journée.
De nombreuses pistes de recherche ont été évoquées et nous ne pouvons qu’espérer qu’elles ouvrent la voie à de nombreuses et fructueuses recherches.
Retrouvez sur notre site l’ebook gratuit rédigé sous la direction du professeur Ivan Ricordel, directeur honoraire du laboratoire de toxicologie de la Préfecture de Police de Paris : L’expertise en police scientifique.
Enfin, la BIU Santé a collaboré à certaines numérisations disponibles sur le blog Criminocorpus, sur l’histoire de la justice, des crimes et des peines dans le domaine de la recherche, de l’édition et des manifestations culturelles.
Le pôle Pharmacie de la BIU Santé vous présente une sélection de documents récemment entrés dans ses collections patrimoniales en salle de lecture Dorveaux jusqu’au vendredi 2 mars 2018. Manuscrits, brochures et objets datant du XVIe au XXe siècle viennent enrichir les collections patrimoniales de la bibliothèque, héritière de la bibliothèque de la communauté des apothicaires de Paris puis du Collège de pharmacie sous l’Ancien Régime.
Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’à la Faculté de pharmacie de Paris, la plupart des documents libres de droits entrant dans les collections patrimoniales sont numérisés et visibles dans la bibliothèque numérique Medic@ ou dans la Banque d’images et de portraits de la BIU Santé. La sélection ci-après témoigne de la grande variété documentaire de nos collections patrimoniales, que ce soit en termes de support, date de publication ou contenu :
Recueil de remèdes et recettes en français et en espagnol, fin XVIIIe-début XIXe s.
Manuscrit contenant de nombreuses recettes de remèdes contre divers maux, vérole, fièvre quarte, dysenterie, gale… Reliure en parchemin
Cote : MS 224 Numérisé dans Medic@
Les recueils de remèdes manuscrits sont une source utile pour connaître l’histoire des pratiques thérapeutiques, et plus particulièrement de la médecine populaire. Les rédacteurs de ces recueils y consignaient les remèdes réputés soigner les maladies les plus fréquemment rencontrées à une époque et dans un lieu donnés. Les recettes, parfois assez hétéroclites (incluant notamment le nettoyage des métaux, du cuir, la cuisine…), proviennent de livres imprimés ou sont issues de la tradition orale.
Découvrez d’autres documents consacrés aux remèdes dans Medic@.
La BIU Santé possède un ensemble composé d’une soixantaine de boîtes de tisanes et documents d’accompagnement (publicités, lettres, brochures). Ces objets et documents témoignent de la production, de la vente et de la consommation de tisanes et boissons à base de plantes à visée thérapeutique ou de bien-être dans la première moitié du XXe siècle.
Plus de détails sur cette collection dans ce billet de blog.
Le guide vacances des Laboratoires Sandoz
Laboratoires Sandoz. Guide vacances
[Paris], Édition Publicité Parisienne Prenant, [1965]
Cote : RES 69324
Cette brochure atteste de l’inventivité des Laboratoires Sandoz en matière de publicité et de communication d’entreprise. Elle s’insère parfaitement dans le contexte économique et culturel des Trente Glorieuses, qui permet aux Français les plus aventureux de voyager à l’étranger. Les laboratoires Sandoz ont tout prévu, et vous proposent des médicaments en adéquation avec le pays visité et les maladies que vous êtes susceptibles d’y attraper.
Le pôle Pharmacie possède une collection de plus de 4 500 brochures de laboratoires, présentée dans ce billet de blog.
Facture de la pharmacie Cadet pour Monsieur le Baron Danger, XIXe s.
[Facture à l’en-tête] Cadet, pharmacien, rue Saint-Honoré, n°108, vis-à-vis l’Hôtel d’Aligre, ci-devant au coin de la rue de l’Arbre-Sec.
[Paris], [Vers 1820]
Cote : MS 223 Numérisé dans Medic@
Il s’agit d’une importante facture manuscrite détaillant une cinquantaine de produits vendus à «Monsieur le Baron Danger» au cours des dix premiers mois de 1825 : éther acétique, rouleau de sirop de gomme, sirop d’écorces d’oranges amères, feuilles de mélisse, farine de lin, huile de ricin, emplâtre vésicatoire au camphre, lait d’amandes, laudanum, baume du Pérou, parfum de Russie, seringue à injection, etc.
L’officine appartient à la célèbre famille de médecins et pharmaciensCadet de Gassicourt.
Pour en savoir plus sur cette illustre famille, consultez notre base biographique.
Ordonnancier de la pharmacie Lhopitallier
Page de la libération de Paris, août 1944 : «Libération de Paris. Glaces brisées»
Cote : MS 210-16
Les collections d’ordonnanciers apportent un témoignage rare et précieux de l’activité officinale aux XIXe et XXe siècles, qu’il s’agisse des pratiques médicales et pharmaceutiques, de l’évolution des épidémies ou encore du prix des médicaments. La pharmacie Lhopitallier, dont la façade est encore visible aujourd’hui rue Soufflot dans le 5e arrondissement, subit quelques dégâts durant la libération de Paris, visibles sur les pages tâchées d’encre de son ordonnancier datant d’août 1944.
Une thèse d’exercice de pharmacie consacrée à l’histoire de cette officine est disponible sur la page Asclépiades de notre site : Maisonnier, Clotilde. De la pharmacie Lhopitallier au Musée Carnavalet. Thèse pour l’obtention du Diplôme d’État de Docteur en pharmacie. Paris Sud, 2013.
De nombreux articles consacrés aux ordonnanciers sont publiés dans la Revue d’histoire de la pharmacie, notamment « Ordonnancier et préparations magistrales de 1906 à 1960 », par Jean-Marc Aiache, Marie-Dominique Dussaud et Simone Aiache (n°261, 1984. pp. 151-157).
Ces acquisitions sont à la disposition des chercheurs et étudiants en histoire de la pharmacie, de la chimie ou de la cosmétologie souhaitant enrichir leur corpus d’étude ou à la recherche de sources pouvant faire l’objet d’un mémoire d’étude voire d’une thèse. N’hésitez pas à contacter la bibliothèque pour en savoir plus et découvrir nos collections patrimoniales.
Le jeudi 9 novembre prochain a lieu la désormais traditionnelle « Exposition Champignons »organisée par les étudiants de l’UELC « Exposition Champignons » et les mycologues du service de Pharmacognosie et Biologie Végétale de la Faculté de pharmacie de Paris. À cette occasion, le pôle Pharmacie de la BIU Santé présente une sélection d’ouvrages et objets anciens et contemporains consacrés à la mycologie en salle Dorveaux, du lundi 6 novembre au vendredi 22 décembre 2017.
Les ouvrages issus du fonds patrimonial du pôle Pharmacie de la BIU Santé vous offrent un aperçu de l’évolution de la représentation et de la classification des champignons à travers l’histoire, tandis que les ouvrages récents apportent un éclairage contemporain sur le sujet.
MATTIOLI, Pierandrea. Commentaires de M. P. André Matthiolus, medecin senois, sur les six livres de Pedacius Dioscoride Anazarbeen de la matiere medecinale… A Lyon, a l’Escu de Milan, par la Vefve de feu Gabriel Cotier, 1572. Cote : RES 110565
LETELLIER, Jean-Baptiste. Figures de champignons servant de supplément aux planches de Bulliard, peintes d’après nature et lithographiées. Paris : Meilhac, 1838. Cote : 458
MICHELI, Pier Antonio. Nova plantarum genera iuxta Tournefortii methodum… Florence, Typis Bernardi Paperinii, 1729. Cote : 5433
CLUB PHARMACEUTIQUE D’EDUCATION POUR LA SANTE. Les informations de la santé. N°67, 1983. MS 201 (3)
KIOSQUE EDUPHARMA. Les champignons [brochure]. Fin du XXe siècle. Cote : MS 201 (3)
Des moulages en résine de champignons (années 1960) sont également présentés à cette occasion. Ils nous ont été aimablement prêtés par François-Hugues Porée, maître de Conférences au laboratoire de Pharmacognosie.
Si les champignons ont une place de choix dans le cursus des étudiants de pharmacie (cours de mycologie des 3e année, des 5e et 6e année de la filière Officine, sorties pédagogiques en forêts avec les enseignants) et dans les collections de la bibliothèque, c’est non seulement en raison de leur intérêt pour la recherche et la pharmacognosie, mais aussi pour les propriétés toxiques de nombre d’entre eux. Les appels à la vigilance des autorités sanitaires sont d’ailleurs récurrents et abondamment relayés en cette période de l’année propice aux balades en forêt. Une augmentation des cas d’intoxication est malheureusement constatée cette année, ainsi que l’indique une publication récente du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens (CNOP).
En complément de la sélection d’ouvrages actuellement présentée en salle de lecture, nous vous renvoyons également à une bibliographie réalisée à l’occasion de l’exposition l’année dernière.
Enfin, pour bien faire le tri après votre cueillette, vous pouvez consulter la formation en ligne (MOOC) proposée par l’Université de Rouen et vous rendre bien sûr dans la pharmacie la plus proche de chez vous.