La Bibliothèque interuniversitaire de santé publie sur Internet le dernier grand enrichissement d’un travail de vingt ans : la troisième mise à jour majeure de la Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, par le Pr Loïc Capron.
Loïc Capron, ancien professeur de médecine de l’Université Paris Descartes, donnera, mardi 3 décembre 2019 à 18h, une conférence intitulée « À la découverte des Commentaria saluberrimæ Facultatis Medicinæ Parisiensis : les commentaires manuscrits de Guy Patin sur son décanat (1650-1652) », dans le cadre du cycle « Les grandes voix », organisé par l’École des chartes.
La conférence aura lieu dans les locaux de l’École des chartes, salle Léopold-Delisle, 65 rue de Richelieu, 75002 Paris. Entrée libre mais réservation obligatoiresur cette page.
Pendant les deux années ordinaires de sa charge, chaque doyen élu écrivait, à la plume et en latin (ou en français pour les transcriptions des arrêts de justice et de certains courriers), le journal de la « très salubre » Faculté de médecine de Paris dans un épais registre. Parmi ses plus précieux trésors, la BIU Santé en conserve la série complète, composée de 24 tomes, couvrant sans interruption une période de quatre siècles (1395 à 1786). Dix-sept d’entre eux sont aujourd’hui disponibles en ligne dans la collection numérique Medic@. Ces volumes ont merveilleusement résisté au temps et procurent à qui s’y plonge, pour les déchiffrer et les traduire, un océan de renseignements sur la Faculté de médecine et sur l’Université de Paris à laquelle elle appartenait.
Au XVIIe siècle, qui nous intéresse ici, chaque année contenait les Actes de la Faculté, ses Décrets et assemblées, les Affaires de l’Université et les Comptes annuels de la Faculté.
Les Commentaria de Guy Patin sur son décanat (5 novembre 1650-2 novembre 1652) sont les premiers à avoir été entièrement transcrits, traduits, annotés et indexés. Ce travail, jusqu’ici unique en son genre, met en lumière l’intérêt de cette gigantesque collection pour la connaissance historique de la médecine et de l’Université parisienne, mais aussi pour celle de leur insertion dans les événements publics et dans la vie sociale durant l’Ancien Régime.
Les Commentaires de Patin sont bien ancrés dans ses obsessions religieuses (haine des moines et des jésuites, qu’il partageait avec une majorité de l’Université parisienne) et médicales (vive opposition aux innovations, aux empiriques, aux charlatans et aux médecins « étrangers », c’est-à-dire exerçant à Paris mais gradués de Montpellier ou d’ailleurs), et dans les graves événements du temps (guerre civile de la Fronde, souffrance des pauvres, lutte contre le jansénisme).
Ils permettent au lecteur de s’asseoir véritablement sur les bancs de la salle haute des Écoles où se réunissait la Compagnie des docteurs régents pour entendre parler le doyen.
À voir, écouter ou télécharger
Commentaires sur la « très salubre » Faculté de médecine de Paris, par Guy Patin (doyen, 1650-1652)
Mise en ligne le 4 mars 2015, en libre accès, la Correspondance de Guy Patin, éditée, commentée et indexée par Loïc Capron, a permis aux chercheurs et aux curieux de découvrir un trésor d’informations sur le XVIIe siècle : médecine en tout premier, puisque c’était le métier de Patin ; mais aussi politique, vie quotidienne, librairie, religion, histoire, etc., puisqu’il ne mettait aucune borne à sa curiosité.
Désireux d’aller jusqu’au bout de notre projet initial et encouragés par le bon accueil des internautes, nous proposons aujourd’hui la Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin qui s’est construite et étoffée au fil des quatre dernières années. Parmi les dernières nouveautés :
– 504 lettres latines qui forment les échanges connus de Patin avec 75 de ses correspondants européens ;
– 21 consultations manuscrites et 11 observations médicales imprimées que Patin a consignées ;
– son Traité de la Conservation de santé, publié en 1632 ;
– les Commentaires de la Faculté de médecine de Paris qu’il a rédigés durant son décanat (1650-1652), précieux manuscrit académique que voici exhumé des archives. Tout le latin a été fidèlement transcrit, puis traduit en français.
Comparée à la précédente édition, celle qui paraît aujourd’hui s’est enrichie de 546 lettres, 152 annexes et autres écrits, 7 385 notes et 15 789 entrées d’index.
Toutes ces additions suivent les règles rédactionnelles adoptées pour la première parution de 2015 et s’intègrent naturellement à elle, dans une volonté de croissance parfaitement harmonieuse : textes, commentaires et index forment un seul et même corpus, où tout a été mis en œuvre pour faciliter la navigation, les recherches et les découvertes, avec le souci constant d’expliquer minutieusement le contenu des textes et les références qu’ils citent à profusion, et d’améliorer l’exactitude des informations fournies.
Merci pour la visite que vous rendrez à ce monument d’histoire médicale et littéraire que nous a légué Guy Patin, ce sidérant Diafoirus dont la talentueuse plume excuse heureusement la cécité scientifique. Merci aussi pour tous les commentaires dont vous voudrez bien continuer à nous faire part.
Loïc Capron et l’équipe éditoriale de la Bibliothèque interuniversitaire de santé.
En 1718, il y a tout juste 300 ans, le chimiste Étienne-François Geoffroy (1672-1731) publiait sa fameuse «Table des différents rapports observés en chimie entre différentes substances», mieux connue sous le nom de «Table des affinités», qui constituait une première tentative de rationalisation de la chimie expérimentale. Chaque colonne est surmontée par le symbole d’une substance et les autres substances sont classées par affinité décroissante pour la première.
Pour commémorer cette importante étape de l’histoire des sciences, la Société d’Histoire de la Pharmacie a organisé avec le concours de la BIU Santé une exposition autour d’Étienne-François Geoffroy et de la famille d’apothicaires parisiens dont il représente un maillon.
Une affiche accueille ainsi le visiteur et détaille sa généalogie, illustrée par des portraits, tandis qu’une vitrine présente des ouvrages publiés par des membres de cette famille. Un portrait gravé d’Étienne-François d’après Nicolas de Largillière permet de se familiariser avec le personnage. Une vitrine regroupe ensuite les œuvres de partisans de la théorie corpusculaire et une autre présente les traités de chimie dus à des apothicaires parisiens qui ont servi à son initiation. Les ouvrages principaux d’Étienne-François dans le domaine de la matière médicale ou dans celui de la chimie sont ensuite exposés, y compris un exemplaire de l’Histoire de l’Académie Royale des Sciences ou fut publiée la table, sont ensuite exposés.
Une série de livres traitant de la carrière ou de l’œuvre de Geoffroy sont ensuite réunis. Plusieurs ouvrages permettent d’admirer le superbe ex-libris de la famille Geoffroy. Enfin, la dernière vitrine propose des ouvrages ultérieurs reproduisant ou commentant la Table des affinités. Elle renferme également un exemplaire de la synthèse (sorte de programme de l’examen d’accession à la maîtrise d’apothicaire) de Claude-Joseph, le frère cadet d’Étienne-François, illustrée par Sébastien Leclerc.
Deux visites guidées gratuites sont organisées le jeudi 13 décembre à 16h et le mardi 18 décembre à 17h30. Elles seront animées par le professeur Olivier Lafont, commissaire de l’exposition. Pour vous inscrire, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : blog@biusante.parisdescartes.fr. Merci de préciser si vous êtes accompagné(e)s et sur quelle(s) visite(s) proposée(s) vous êtes disponible. Inscription gratuite dans la limite des places disponibles.
Sous le patronage de l’Unesco et de l’Organisation mondiale de la santé la 1re journée mondiale de l’Acupuncture aura lieu à Paris le 15 novembre 2018. Elle sera suivie les 16 et 17 novembre du Dialogue Mondial Scientifique et Culturel sur l’Acupuncture (WSDA).
Cette manifestation sera présidée par la Fédération mondiale des sociétés d’acupuncture et de moxibustion (WFAS). Elle fera intervenir pendant 3 jours des acteurs nationaux et mondiaux de l’acupuncture.
C’est l’occasion pour la BIU Santé de mettre en valeur des documents méconnus de ses collections qui ont obtenu le label Collex.
Des ouvrages anciens sur l’acupuncture
La bibliothèque conserve dans ses collections plusieurs des ouvrages qui ont servi de base en Europe à l’étude et au développement de la médecine chinoise et de l’acupuncture, à partir de la fin du 17e et tout au long du 18e siècle. Ce sont les médecins de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et des missionnaires jésuites qui ont été les premiers à décrire ces pratiques dans leurs récits de voyages.
ALEMAND, Louis-Augustin, BOYM, Michel, HERVIEU, Julien-Placide et CHARVYS, Philippe. Les secrets de la médecine des chinois, consistant en la parfaite connaissance du pouls. Envoyez de la Chine par un François, Homme de grand mérite. À Grenoble : chez Philippes Charvys, 1671. Pôle Médecine, cote 30528. À consulter en ligne sur Medic@.
Cet ouvrage, qui n’est pas illustré, présente l’essentiel de la sphygmologie chinoise et consacre un chapitre à la médecine japonaise, dans lequel figure l’une des premières descriptions de traitement par les aiguilles.
CLEYER, Andreas, BOYM, Michel (trad.). Specimen medicinae sinicae sive, Opuscula medica ad mentem sinensium, continens. I. De pulsibus libros quatuor è sinico translatos. II. Tractatus de pulsibus ab erudito Europaeo collectos. III. Fragmentum operis medici ibidem ab erudito Europaeo conscripti. IV. Excerpta literis eruditi Europaei in China. V. Schemata ad meliorem praecedentium intelligentiam. VI. De indiciis morborum ex linguae coloribus & affectionibus cum figuris aeneis & ligneis. Francofurti : Sumptibus Joannis Petri Zubrodt, 1682. Pôle Médecine, cotes 6168 et 154971. À consulter en ligne sur Medic@.
Le Specimen Medicinae Sinicae constitue le premier ouvrage illustré publié sur la médecine chinoise en Occident. Il donne une vue d’ensemble des pratiques médicales incluant l’acupuncture et la théorie des méridiens, la sémiologie de la langue, la description des médicaments et de leurs emplois, ainsi que la traduction d’un traité sur le diagnostic par le pouls.
RHYNE, Willem Den et CHISWELL, Richard. Wilhelmi ten Rhyne M.D. &c. Transisalano-Daventriensi Dissertatio de arthritide: mantissa schematica: de acupunctura et orationes tres, I. De chymiae botaniae antiquitate & dignitate. II. De physiognomia. III. De montris…. Londini : impensis R. Chiswell Societatis Regalis Typographi ad insigne Rosae coronatae, 1683. Pôle Médecine, cote 71050. À consulter en ligne sur Medic@.
Rhyne est le premier auteur européen à avoir disserté sur l’acupuncture et les moxas, en essayant d’attirer l’attention sur cette thérapeutique.
KAEMPFER, Engelbert. Histoire naturelle, civile et ecclésiastique de l’empire du Japon, La Haye : P. Gosse & J. Neaulme, 1729. Pôle Pharmacie, cote Rés 517 et Pôle Médecine, cote 1006. À consulter en ligne sur Medic@.
Kaempfer adjoint à son histoire du Japon un appendice contenant de précieuses remarques sur le moxa et l’acupuncture. Il consacre un chapitre à la «cure de la colique par la piqûre d’une aiguille telle qu’elle est en usage parmi les Japonais».
TITSINGH, Isaac. Beschreiving van het naalde steeken en moxa branden, s.l., manuscrit non daté [entre 1781 et 1812]. Pôle Médecine, cote Ms 45. À consulter en ligne sur Medic@.
Ce manuscrit est la traduction hollandaise d’un traité japonais d’acupuncture et de moxibustion. Il est illustré de 80 figures au trait et à l’encre de Chine indiquant les repères des points à piquer.
Jean-Baptiste Sarlandière publie en 1825 une traduction en français du manuscrit de Titsingh à la suite de sa propre contribution à l’étude de l’acupuncture :
Mémoires sur l’électro-puncture, considérée comme moyen nouveau de traiter efficacement la goutte, les rhumatismes et les affections nerveuses, et sur l’emploi du moxa japonais en France ; suivis d’un traité de l’acupuncture et du moxa: principaux moyens curatifs chez les peuples de la Chine, de la Corée et du Japon : ornés de figures japonaises. Trad. par Jean-Baptiste Sarlandière. Paris : Chez l’auteur : chez Mlle Delaunay, 1825. Pôle Médecine, cote 90958 t. 416 n° 5. À consulter en ligne sur Medic@.
Deux planches lithographiées en couleur signées Langlumé reproduisent le Tsoe-Bosi, poupée en carton japonaise utilisée pour la formation à l’acupuncture.
Franglen N, Burner S. À la découverte de l’acupuncture des cinq éléments. Bruxelles: Satas; 2016. Pôle Médecine, cote 200488.
Jarmey C, Bouratinos I. Anatomie des points d’acupuncture. Éditions de l’Éveil; 2016. 384 p. Pôle Médecine, cote 275089.
Focks C, Burner S, März U, Hosbach I. Atlas d’acupuncture. Issy-les-Moulineaux: Elsevier Masson; 2009. Pôle Médecine, cote 10749.
Hawawini R. Exposé didactique de pathologies en acupuncture chinoise. Paris: Editions You-Feng; 2005. Pôle Médecine, cote 269028-1.
Yamamoto T, Yamamoto H, Yamamoto MM. La nouvelle acupuncture crânienne du Dr Yamamoto: YNSA. Paris: Ed. Phu Xuan; 2009. Pôle Médecine, cote 193454.
Collectif, Zhenji L. Nomenclature sino-française des expressions et termes fondamentaux de la Médecine Chinoise: Édition bilingue français-chinois. Paris : Beijing: Desclée De Brouwer; 2011. 880 p. Pôle Médecine, cote 195256.
Mais qu’est-ce qu’une thèse, qu’est-ce qu’une thèse à image, qu’est-ce qu’une thèse de chirurgie ? Tous ces mots sont des faux amis, qui nous poussent dans les horreurs de l’anachronisme. Qui sont Millot et Chopart, et qu’est-ce qu’entrer au Collège royal de chirurgie ? Que représente enfin cette grande image solennelle ?
Les thèses de l’Ancien régime n’étaient pas ces travaux de recherche parfois monumentaux et normalement originaux qui sont aujourd’hui les «chefs-d’œuvre» réclamés au candidat en échange du plus haut diplôme universitaire, le doctorat. Ni même les mémoires, moins épais et moins souvent originaux, qui sont demandés pour l’obtention du doctorat en médecine. Depuis le Moyen Âge, l’étudiant, à la Faculté de médecine notamment, devait défendre plusieurs thèses au cours de sa formation : c’est-à-dire qu’il devait se soumettre, au cours de cérémonies réglées de plusieurs heures, au feu des questions de ses maîtres et de ses pairs, sur un sujet connu à l’avance. Cette cérémonie dans certains cas (mais pas dans tous) devait s’accompagner d’une publication. La thèse de médecine écrite compta longtemps cinq paragraphes, pas un de plus ni de moins, sous la forme d’une affiche. En voici un exemple ordinaire du XVIIe siècle :
Ce financement va permettre de définir, en collaboration étroite entre la chercheuse et la bibliothèque, les spécifications d’une application informatique d’interrogation multilingue à destination des chercheurs spécialistes du vocabulaire médical. Le programme permettra de mieux mettre en valeur le vaste corpus de 50 dictionnaires médicaux et encyclopédies (XVIIe-XXe s.) déjà dématérialisé et en partie indexé dans la bibliothèque numérique Medic@ (331 365 pages scannées, 452 vol. pour ces seuls dictionnaires).
«Établissant le lien entre mots français, anglais, latins et grecs, l’application [adossée à la bibliothèque numérique Medic@] fournira des métadonnées capitales pour le développement du programme de recherche “Le lexique médical du grec ancien : analyses des Anciens et analyses des Modernes” de l’équipe “Médecine grecque” (UMR 8167) […] elle donnera aussi accès à un large public à la compréhension de termes d’origine grecque ou latine devenus opaques alors qu’ils forment l’essentiel du vocabulaire scientifique.»
Il s’agit donc d’une seconde phase pour les projets de numérisation de la BIU Santé : après les mises en ligne nombreuses (plus de 4.5 millions de pages scannées dans Medic@), et qui se continueront, le travail s’enrichit par la mise en place d’outils de recherche mettant en valeur ces numérisations.
L’équipe Médecine grecque, internationalement reconnue, à laquelle appartient Nathalie Rousseau, collabore de longue date avec la BIU Santé. Ce partenaire accompagne la bibliothèque numérique Medic@ depuis ses débuts, pour le corpus des médecins de l’Antiquité.
La Bibliothèque interuniversitaire de Santé et le Musée d’Histoire de la médecine organisent une exposition consacrée aux plantes et à la pharmacopée japonaises dans le cadre de Japonismes 2018, qui marque la célébration du 160e anniversaire des relations diplomatiques franco-japonaises et le 150e anniversaire de l’ère Meiji (1868). Intitulée «Se soigner au Japon : plantes et pharmacopée (« XVIIe-XXe siècle)», l’exposition est installée au Musée d’Histoire de la médecine, 12 rue de l’École-de-Médecine, Paris 6e, du lundi 22 octobre 2018 au mercredi 9 janvier 2019. Une sélection d’objets et documents, exceptionnellement rassemblés dans ce très beau musée, illustrent l’influence réciproque de ces deux régions du monde concernant les questions de santé et de thérapeutique, à partir de l’ère Edo et plus encore à partir l’ère Meiji en 1868.
Organisée selon un récit en trois temps, l’exposition présente la pharmacopée japonaise ainsi qu’une sélection de plantes qui la composent. Elle s’intéresse ensuite à la figure de Junichirô Shimoyama (1853-1912), considéré comme le fondateur de la pharmacie moderne japonaise. Elle aborde enfin deux approches thérapeutiques typiquement japonaises : le moxa et la médecine Kampo, intégrée aujourd’hui au système de santé japonais.
Les objets et documents exposés proviennent des collections patrimoniales de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé, du Musée d’Histoire de la médecine, du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, des collections de matière médicale du Musée François Tillequin ainsi que de collections privées.
Le Musée d’Histoire de la médecine est ouvert tous les jours de 14h à 17h30 sauf les jeudi, dimanche et jours fériés. Le musée sera fermé du 22 décembre 2018 inclus au 3 janvier 2019 inclus.
BLANQUIER, Raoul (1869-?). Des magnoliacées et de leurs produits. [S.l.] : [s.n.], 1893.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle pharmacie) : Prix Ménier 1893
BLUME, Carl Ludwig. Collection des Orchidées les plus remarquables de l’Archipel Indien et du Japon. Amsterdam, C. G. Sulpke, 1858-1859.
Disponible dans la bibliothèque numérique de l’Université Goethe (Francfort-sur-le-Main)
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 27
BOYLE, James. A treatise on moxa, as applicable more particularly to stiff joints; illustrated by cases and plates, with some general observations on spinal diseases. Londres, Callow and Wilson, 1825.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : 35597
Échantillon d’agar-agar, modèle réduit de pilon et mortier.
Musée François Tillequin – Collections de matière médicale, Paris
Échantillons de matière médicale provenant du Japon : Cnidium officinale, Coix lachryma jobi, Coptis japonica ; Ophiogon japonicus, Scutellaria baicalensis
Musée François Tillequin – Collections de matière médicale, Paris
Ecole supérieure de pharmacie de Paris. Collection des matières médicales [carte postale] A. Breger frères (rue Thénard, Paris), 1904 (circa).
Dossier 316 pièce 16.
Disponible dans la Banque d’images et de portraits de la BIU Santé
HAGENDORN, Ehrenfrid. Tractatus physico-medicus de catechu, sive terra japonica, in vulgus sic dicta, ad normam Academiae naturae-curiosorum. Iéna, J.Bielkii ,1679.
Disponible dans la Bayerische Staatsbibliothek Digital
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 19440
KAEMPFER, Engelbert. Histoire naturelle, civile, et ecclésiastique de l’empire du Japon. La Haye, P. Gosse & J. Neaulme, 1729.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 517-1 et 2
Marcon, L. I. Dissertation sur l’action du moxa. Thèse de la Faculté de médecine de Paris. Paris, Didot, 1826.
BIU Santé (Pôle médecine) : 35597
Disponible dans Medic@
Pharmacopoea Japonica. Tokyo, Insetsu Kyoku, 1886. Note : édition latine Conseil national de l’Ordre des pharmaciens
BIU Santé (Pôle pharmacie) : P 50099-1
Poupée Tsoë-Bosi, XVIIIe siècle.
Musée d’histoire de la médecine, Paris : Inv. 90.170.1
Publicités, sac et sachets de médicaments japonais, fin xixe-première moitié du XXe siècle
LABORATOIRES MOTOSADA INUBUSHI. Keishintan, Katsujugan [Publicité]. Awa, [s.d].
LABORATOIRE TAKATA-SEYIAKU. Reizinto [Publicité pour un médicament destiné aux femmes].
Collection Frédéric Bonté
SARLANDIERE, Jean-Baptiste. Mémoires sur l’électro-puncture, considérée comme moyen nouveau de traiter efficacement la goutte, les rhumatismes et les affections nerveuses, et sur l’emploi du moxa japonais en France, suivis d’un traité de l’acupuncture et du moxa… par le chevalier Sarlandière,… Paris, chez l’auteur…, et chez Melle Delaunay…, 1825.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : 90958, t.416, n° 5
SHIBATA, Shōji ; OHTSUKA, Shōji ; SAITO, Hiroshi. Recent advances in ginseng studies : proceedings of the international Ginseng seminar, held in Sanjo Kaikan, University of Tokyo, April 1, 1989. Tokyo, Hirokawa publishing, 1990.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 117559
SHIMOYAMA, Junichirô. Pharmaceutical botany lecture. Tokyo, Meiji Medical Lecture Society, [1895].
Collection Frédéric Bonté
SHIMOYAMA, Junichirô. Pharmacognosie. 16e édition revue et augmentée par Yasuhiko Asahina et Naoichi Fujiwara, 1924.
Collection Frédéric Bonté
The Pharmacopoeia of Japan. Tokyo, Pharmaceutical Society of Japan, 1907.
Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Paris
BIU Santé (Pôle pharmacie) : P 50099-3
THUNBERG, Carl Peter. Flora Japonica sistens plantas insularum Japonicarum secundum systema sexuale emendatum redactas ad XX classes, ordines, genera et species cum differentiis specificis, synonymis paucis, descriptionibus concinnis et XXXIX iconibus adjectis. Leipzig, I. G. Mülleriano, 1784.
Disponible sur Biodiverstiy Heritage Library
BIU Santé (Pôle pharmacie) : RES 11809
THUNBERG, Carl Peter. Voyages de C. P. Thunberg, au Japon par le cap de Bonne-Espérance, les isles de la Sonde… Paris, Benoît Dandré, 1796.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 5244-1 et 2
TITSINGH, Isaac. Beschreiving an het naalde steeken en moxa branden. XIXe siècle.
Disponible dans Medic@
BIU Santé (Pôle médecine) : Ms. 45
TSUDSIOKA, S. MURAI, J. Catalogue of the collection of Japanese and Chinese drugs. Tokyo, 1883.
BIU Santé (Pôle pharmacie) : 119939
Plusieurs membres de la Société d’histoire de la pharmacie ont récemment participé à l’inauguration d’une nouvelle salle de l’hôtel-Dieu de Baugé-en-Anjou, à l’invitation de Jacques Gravé, président de l’association Sauvegarde du patrimoine pharmaceutique. Y sont présentées les boiseries d’une ancienne pharmacie familiale du Puy-en-Velay.
Cette officine située rue Pannessac au Puy-au-Velay a été tenue par François Chambonnet jusqu’à sa retraite en 2010. Les boiseries remarquables qu’elle abritait avaient été achetées par son grand-père, Antonin Merle, en 1900. L’association Sauvegarde du patrimoine pharmaceutique s’en est porté acquéreuse en 2011, le nouveau propriétaire des lieux ne souhaitant pas les conserver sur place. Ainsi ont-elles pu être mises en valeur, après restauration, par la mairie de Baugé-en-Anjou dans l’hôtel-Dieu de la ville. Les pots d’origine, dispersés aux enchères, ont été remplacés par des objets provenant de l’association et d’un collectionneur privé.
L’hôtel-Dieu de Baugé-en-Anjou recèle déjà une apothicairerie du XVIIe s. classée monument historique. Comportant plus de 600 objets rares, dont 150 silènes (boîtes d’apothicaire cylindriques ou rectangulaires en bois peint servant à la conservation de drogues), elle a fonctionné jusque dans les années 1960, et est désormais ouverte à la visite.
En savoir plus
Retrouvez les détails de cette inauguration dans le dernier numéro de la Revue d’histoire de la pharmacie (LXVI, n°399, pp. 368-370), consultable au pôle Pharmacie de la BIU Santé.
Ces textes, réunis par Stanis Perez et Jacqueline Vons, sont disponibles gratuitement, sous la forme d’un fichier PDF (184 pages, 5 Mo). Chaque intervention est également téléchargeable de manière indépendante à partir de cette page.
«Issu d’un colloque organisé en 2017, Santé et médecine à la Cour de France rassemble des matériaux et des réflexions utiles à une meilleure compréhension des aspects sanitaires et scientifiques propres à la France moderne. Si la santé des souverains était souvent traitée comme une affaire d’État, celle des grands, des courtisans et des commensaux ne souffrait pas de négligence pour autant. Observatoire des pratiques médicales et d’une profession tantôt jalousée, tantôt décriée, la cour offre effectivement un point de vue privilégié sur les corps souffrants et sur les moyens mis en œuvre pour les protéger, les soulager et les guérir peut-être.
À partir des recherches les plus récentes et d’approches savantes mais résolument plurielles, ce volume entend contribuer à l’historiographie curiale et médicale du XVIe au XVIIIe siècle.»
Ont contribué à ce volume : Évelyne Berriot-Salvadore, Loïc Capron, Isabelle Coquillard, Joël Coste, Magdalena Koźluk, Bénédicte Lecarpentier-Bertrand, Xavier Le Person, Stanis Perez, Jacques Rouëssé, Jacqueline Vons, Geneviève Xhayet.