Le GIS CollEx-Persée vient d’acquérir 133 titres d’ebooks en médecine de l’éditeur Karger, sous le modèle d’une licence nationale, couvrant de nombreuses disciplines médicales.
Ces 133 ebooks Karger parus de 2015 à 2019 sont accessibles de façon pérenne à l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche français, ainsi qu’à la Bibliothèque nationale de France.
Ce projet a été porté par la BIU Santé – Direction des bibliothèques d’Université de Paris, le consortium Couperin, l’ABES et l’Inist-CNRS.
Pour accéder à distance à ces ressources depuis ce billet, il est nécessaire de disposer de codes ENT Paris ex Descartes. Ces ebooks seront par ailleurs accessibles à tous depuis les postes publics de la BIU Santé à sa réouverture.
Pour accéder à distance à ces ressources depuis ce billet, il est nécessaire de disposer de codes ENT Paris Descartes. Ces ebooks sont par ailleurs accessibles à tous depuis les postes publics de la BIU Santé.
Les locaux de la BIU Santé ont hébergé le temps d’une journée certains objets du musée d’Histoire de la médecine, sortis de leurs vitrines par l’artiste Marie-Hélène Le Ny. Cette dernière s’est installée à la bibliothèque pour réaliser des photogrammes, à partir d’objets du musée en lien avec la maternité. Les œuvres ainsi obtenues sont désormais présentées dans l’exposition Mater / No Mater, à La Ferté-sous-Jouarre.
Marie-Hélène Le Ny était déjà intervenue à l’université Paris Descartes dans le cadre de son exposition Infinités Plurielles, galerie de portraits de femmes scientifiques.
Marie-Hélène Le Ny nous en dit plus sur cette nouvelle manifestation : «Que les femmes soient mères ou non, la maternité apparaît comme la clé de voûte d’une organisation sociale basée sur la différences des sexes. La représentation de la maternité reste marginale pendant des siècles où les femmes n’ont pas leur place en tant qu’artistes, ni en tant que scientifiques ou médecins d’ailleurs. Le discours académique sur le corps des femmes est construit par les hommes et s’enracine souvent dans une vision très misogyne. Aujourd’hui la publicité et la vulgarisation médicale proposent des approches de la (non)maternité le plus souvent édulcorées et consensuelles, loin des ressentis des femmes et des multiples situations rencontrées, qui vont de l’effroi à l’extase. Delfine Ferré et Marie-Hélène Le Ny ont choisi d’explorer ce sujet au travers de propositions visuelles – dessins, installations, photographies, textes…- pour composer un récit polyphonique et polysémique que chacun.e est invité.e à découvrir et s’approprier.
Pour Delfine Ferré le dessin, la dentelle et les installations tiennent une place très importante dans ses œuvres réalisées dans des feuilles de polyéthylène ciselées au cutter.
Dans cette exposition, des séries élaborées durant 10 ans questionnent les
ressentis féminins à partir de la maternité et interrogent la place des
femmes dans notre société. Dessins, dentelles, collages et objets entrent en
résonance avec les recherches de Marie-Hélène Le Ny dont la photographie est l’outil de prédilection – souvent associée en polyptyques, à des textes ou des voix et parfois à des objets. Marie-Hélène Le Ny interroge le sort et
l’image des femmes dans le monde contemporain depuis une dizaine d’année – en particulier avec les séries On ne naît pas femme, on le devient…et Infinités Plurielles qui donne la parole à 145 scientifiques. Elle a commencé en 2012 un travail sur la non maternité – choisie ou subie – et les différentes façons qu’ont les femmes de la vivre aujourd’hui. Les questions liées à la mémoire et à la transmission sont au cœur de la plupart de ses recherches.
Ayant exposé en 2015 quelques portraits d’Infinités Plurielles au musée de l’histoire de la médecine, c’est tout naturellement qu’elle s’est intéressée à ses collections d’objets obstétricaux dans son projet [no] mater. Elle est venue y réaliser des photogrammes et a également travaillé à partir de gravures médicales anciennes. »
Mais qu’est-ce qu’une thèse, qu’est-ce qu’une thèse à image, qu’est-ce qu’une thèse de chirurgie ? Tous ces mots sont des faux amis, qui nous poussent dans les horreurs de l’anachronisme. Qui sont Millot et Chopart, et qu’est-ce qu’entrer au Collège royal de chirurgie ? Que représente enfin cette grande image solennelle ?
Les thèses de l’Ancien régime n’étaient pas ces travaux de recherche parfois monumentaux et normalement originaux qui sont aujourd’hui les «chefs-d’œuvre» réclamés au candidat en échange du plus haut diplôme universitaire, le doctorat. Ni même les mémoires, moins épais et moins souvent originaux, qui sont demandés pour l’obtention du doctorat en médecine. Depuis le Moyen Âge, l’étudiant, à la Faculté de médecine notamment, devait défendre plusieurs thèses au cours de sa formation : c’est-à-dire qu’il devait se soumettre, au cours de cérémonies réglées de plusieurs heures, au feu des questions de ses maîtres et de ses pairs, sur un sujet connu à l’avance. Cette cérémonie dans certains cas (mais pas dans tous) devait s’accompagner d’une publication. La thèse de médecine écrite compta longtemps cinq paragraphes, pas un de plus ni de moins, sous la forme d’une affiche. En voici un exemple ordinaire du XVIIe siècle :
Pour 2018-2019, la BIU Santé renouvèle le dispositif et propose 2330 ebooks de l’éditeur Karger en médecine et pharmacie, couvrant de nombreuses disciplines :
Ces livres électroniques sont ouverts à la consultation jusqu’au 30/06/2019.
Les plus consultés seront acquis définitivement par la BIU Santé à l’issue de la période de test.
Pour accéder à distance à ces ressources depuis ce billet, il est nécessaire de disposer de codes ENT Paris Descartes. Ces ebooks sont par ailleurs accessibles à tous depuis les postes publics de la BIU Santé.
Pour accéder à distance à ces ressources depuis ce billet, il est nécessaire de disposer de codes ENT Paris Descartes. Ces ebooks sont par ailleurs accessibles à tous depuis les postes publics de la BIU Santé.