En raison d’une maintenance informatique dans toute l’université Paris Descartes, la plupart de nos services en ligne seront indisponibles du lundi 3 juillet 14h au mardi 4 juillet après-midi.
Cela inclut notamment l’accès au site Web de la BIU Santé, ainsi que les connexions à Internet, le Wifi, et l’accès aux ressources en ligne (revues électroniques, ebooks, Medic@, etc.).
– la liste des bibliothèques de santé de Paris et d’Île-de-France, classées par université ;
– leurs dates éventuelles de fermeture entre juin et septembre ;
– les changements d’horaires pour cette période.
Merci de nous signaler toute erreur ou omission.
En ce qui concerne la BIU Santé :
– le pôle Médecine (12, rue de l’École-de-Médecine) demeurera ouvert tout l’été (sauf samedis en août, ainsi que les jours fériés du vendredi 14 juillet et du mardi 15 août, ainsi que le lundi précédent 14 août), avec des horaires réduits (10h-18h) du lundi 31 juillet au vendredi 11 août inclus ;
– le pôle Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire) sera fermé du 22 juillet au 27 août inclus. Il fonctionnera en horaires réduits (10h-18h) du 3 au 21 juillet et du 28 août au 1er septembre inclus. La salle Fialon demeure fermée tout l’été ;
– le pôle Histoire du 12, rue de l’École-de-Médecinesera fermé du 29 juillet au 15 août inclus (ainsi que les samedis de juillet et août).
Toutes les œuvres sont exposées à nu, sans vitre, directement offertes à l’œil du visiteur, qui pourra ainsi en apprécier tous les effets de matière et de couleurs.
Cette exposition est présentée en trois parties différentes, dans les lieux suivants :
Chaque partie de l’exposition comprend un ensemble d’une quarantaine d’œuvres.
Un catalogue de 96 pages contient les reproductions des œuvres présentées. Il est en vente au musée, et consultable au pôle Médecine de la BIU Santé (cote 156766-448-20).
«L’ESPRIT DE LA TRACE…
À la faculté de Pharmacie de l’Université Paris Descartes, j’ai entrouvert un herbier où s’était décomposée en silence, entre des feuilles de papier vieillies par le temps, la matière disparue de tiges, de fleurs, de pétales, d’étamines…
Prisonnière, leur lumière intérieure s’était inscrite dans le papier ne laissant plus qu’une trace imaginée.
Leurs vies mystérieuses se réveillaient sous mon regard.
Le papier – sa texture, son vieillissement, son bruissement, sa couleur, son incertitude, sa fragilité – devenait le support de mon travail. Il me fallait suivre la trace de l’âme laissée par ces herbes disparues.
J’ai choisi les feuilles où l’empreinte de l’herbe s’accordait à l’énergie de mon trait. Une vie végétale antérieure surgissait encore de la forme originelle.
Mon doigt, ma main, ont dessiné. Tout devenait peinture.
Et là, dans ce silence, naissait la nouvelle énergie des plantes, dépôt de l’âme… testament des herbes disparues.»
Pierre Zanzucchi
Le musée d’Histoire de la médecine (qui est climatisé !) est ouvert de 14h à 17h30 sauf jeudi, dimanche et jours fériés (du 15 juillet au 31 août, mêmes horaires, mais du lundi au vendredi, fermé le week-end).
Extrait de La parfumerie française et l’art dans la présentation, 1925
Née en Orient et aujourd’hui fleuron de la culture française, la parfumerie – et la cosmétique en général – inscrit son histoire dans celle de l’hygiène et de la mode.
Le XIXe siècle et l’industrialisation marquent un véritable tournant avec l’avènement des procédés chimiques qui se substituent peu à peu aux produits naturels. À partir de 1860, les usines des parfumeurs quittent Paris pour la proche banlieue et Grasse est le second pôle de la parfumerie française[1]. Comme le soulignait fort justement Madame de Staël, «La parfumerie moderne, c’est la rencontre de la mode, de la chimie et du commerce».
La parfumerie française et l’art dans la présentation, 1925
Reflet du développement considérable qu’elle connaît depuis, La Parfumerie française et l’art dans la présentation est un volumineux ouvrage qui retrace l’histoire des différentes maisons de parfums, dont un grand nombre a disparu aujourd’hui, des pratiques commerciales et des procédés de fabrication. Véritable arrêt sur image en 1925, l’ouvrage fleure bon une époque révolue aux effluves de rose, de lavande et de violette.
La BIU Santé vous propose de découvrir cet ouvrage riche d’informations et de nombreuses illustrations sur le site de Medic@. Sa numérisation s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec un programme de l’ANR, Littépub, qui s’intéresse à l’histoire croisée de la littérature et de la publicité.
Nous signalons également l’exposition qui vient de s’ouvrir au Musée international de la parfumerie de Grasse : Christian Dior, Esprit de parfum (17 mai – 1er octobre 2017)
Amis pharmaciens et amoureux de la pharmacie, l’été approche et les Pharmacies du Monde vous présentent un septième épisode.
Au cours de vos dernières vacances, vous avez été nombreux à nous envoyer vos plus beaux clichés d’officine !
Merci à mesdames et messieurs François Maignen (alias @PotardDechaine : Franschhoek, Dubaï et Lund), Annie Bitbol (Nagoya, Padoue et Venise), Frédéric Bonté (Tokyo et Matsue), Nathalie Charrier-Arrighi (Alger, Alicante, Madrid et Iran), Mélanie Dadoy (Lisbonne et Venise), Ludovic Tant (Givenchy-en-Gohelle), Sandrine Rocheron (Saint-Pierre, Martinique), Catherine Tellaa (Jaco,Costa Rica), Jean-Marie Vailloud (alias @grangeblanche : Paris), Didier Partouche (Oulan-Bator) et Francine Casas (La Havane).
Farmacia Leon. Source : N. Charrier-Arrighi
Pour l’épisode de la rentrée prochaine, nous vous lançons un défi. Une récompense attend la personne qui aura pris, pendant les vacances d’été, la plus belle photo de pharmacie, celle qui sort de l’ordinaire, celle qui est ancienne, ou celle qui est amusante ! Toutes les photos seront publiées sur notre blog et viendront compléter la carte, qui compte désormais 360 photos réparties entre 109 villes, dans 37 pays et sur les 5 continents.
Elle aura lieu dans la salle des Actes de la Faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).
Ordre du jour :
1) Accueil par le président.
2) Informations du secrétaire général.
3) Communications :
Source : Medic@, Banque d’images et de portraits
Le chocolat Pailhasson et les pastilles Malespine, deux confiseries fabriquées par des pharmaciens, par Cécile Raynal (20 min.).
Ali Bouhaged, pharmacien, ministre de la Santé de Tunisie sous le protectorat français, par Rached Besbes (20 min.).
Charles Tanret, pharmacien d’officine et chercheur scientifique, par Olivier Lafont (20 min.).
Information sur le diplôme d’université d’Histoire de la pharmacie délivré par la faculté de pharmacie de Paris (Université Paris Descartes), par Bruno Bonnemain.
Date : Mercredi 7 juin 2017, à 16h30.
Lieu : salle des Actes de la Faculté de Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).
Le mercredi 31 mai 2017, à 14h, l’Académie nationale de Pharmacie accueillera une conférence HYGIA, organisée avec le soutien de LVMH recherche.
Virginie COURTIER-ORGOGOZO, chercheur au CNRS (Institut Jacques Monod, Paris) intervient sur le thème : « À la recherche des lois cachées de l’évolution ». Responsable de l’équipe de recherche Évolution des drosophiles ou Drosophila Evolution, elle a reçu le prix Joliot-Curie de la « Jeune Femme scientifique » en 2014.
« Mes recherches visent à comprendre comment les espèces changent au cours du temps, afin de mieux connaître notre passé et de mieux imaginer notre futur. Les résultats de ces dernières années, obtenus par divers laboratoires, suggèrent que les chemins que peut prendre l’évolution ne sont pas aussi nombreux que ce que l’on aurait pu imaginer. Ainsi, l’adaptation à une nourriture riche en amidon s’est faite par modification des mêmes gènes à la fois chez l’homme et chez le chien. Si le processus évolutif était totalement aléatoire et extrêmement sensible aux conditions initiales, on ne devrait pas observer autant de répétitions. Alors comment expliquer que l’évolution se répète ? Avec mon équipe, j’essaie de décrypter les correspondances cachées entre gènes et caractéristiques visibles des êtres vivants. Nos connaissances actuelles sont si poussées que l’on peut souvent savoir quel gène doit être modifié pour obtenir tel ou tel changement visible. »
Cette conférence est ouverte au public et elle aura lieu dans la salle des Actes de la Faculté de Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire 75006 Paris).