Extrait de La parfumerie française et l’art dans la présentation, 1925
Née en Orient et aujourd’hui fleuron de la culture française, la parfumerie – et la cosmétique en général – inscrit son histoire dans celle de l’hygiène et de la mode.
Le XIXe siècle et l’industrialisation marquent un véritable tournant avec l’avènement des procédés chimiques qui se substituent peu à peu aux produits naturels. À partir de 1860, les usines des parfumeurs quittent Paris pour la proche banlieue et Grasse est le second pôle de la parfumerie française[1]. Comme le soulignait fort justement Madame de Staël, «La parfumerie moderne, c’est la rencontre de la mode, de la chimie et du commerce».
La parfumerie française et l’art dans la présentation, 1925
Reflet du développement considérable qu’elle connaît depuis, La Parfumerie française et l’art dans la présentation est un volumineux ouvrage qui retrace l’histoire des différentes maisons de parfums, dont un grand nombre a disparu aujourd’hui, des pratiques commerciales et des procédés de fabrication. Véritable arrêt sur image en 1925, l’ouvrage fleure bon une époque révolue aux effluves de rose, de lavande et de violette.
La BIU Santé vous propose de découvrir cet ouvrage riche d’informations et de nombreuses illustrations sur le site de Medic@. Sa numérisation s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec un programme de l’ANR, Littépub, qui s’intéresse à l’histoire croisée de la littérature et de la publicité.
Nous signalons également l’exposition qui vient de s’ouvrir au Musée international de la parfumerie de Grasse : Christian Dior, Esprit de parfum (17 mai – 1er octobre 2017)
On parle de la BIU Santé dans le dernier numéro de la revue Transmissions (n°56 d’avril 2017), éditée par la Direction des Soins et des Activités Paramédicales de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP).
En page 15 sont présentés les différents services offerts par la bibliothèque à ses lecteurs. Services qui sont bien évidemment accessibles à tous les professionnels de l’AP-HP, sur place ou à distance.
La BIU Santé propose en effet de nombreuses ressources à destination des professions paramédicales (sur place ou à distance avec des codes Paris Descartes) :
Dans le cadre de sa coopération avec l’AP-HP, les bibliothécaires de la BIU Santé ont récemment assuré des formations PubMed et Cinahl pour le personnel du Centre de documentation de l’Assistance publique (hébergé dans le bâtiment de l’École des cadres, sur le site Pitié-Salpêtrière).
Amis pharmaciens et amoureux de la pharmacie, l’été approche et les Pharmacies du Monde vous présentent un septième épisode.
Au cours de vos dernières vacances, vous avez été nombreux à nous envoyer vos plus beaux clichés d’officine !
Merci à mesdames et messieurs François Maignen (alias @PotardDechaine : Franschhoek, Dubaï et Lund), Annie Bitbol (Nagoya, Padoue et Venise), Frédéric Bonté (Tokyo et Matsue), Nathalie Charrier-Arrighi (Alger, Alicante, Madrid et Iran), Mélanie Dadoy (Lisbonne et Venise), Ludovic Tant (Givenchy-en-Gohelle), Sandrine Rocheron (Saint-Pierre, Martinique), Catherine Tellaa (Jaco,Costa Rica), Jean-Marie Vailloud (alias @grangeblanche : Paris), Didier Partouche (Oulan-Bator) et Francine Casas (La Havane).
Farmacia Leon. Source : N. Charrier-Arrighi
Pour l’épisode de la rentrée prochaine, nous vous lançons un défi. Une récompense attend la personne qui aura pris, pendant les vacances d’été, la plus belle photo de pharmacie, celle qui sort de l’ordinaire, celle qui est ancienne, ou celle qui est amusante ! Toutes les photos seront publiées sur notre blog et viendront compléter la carte, qui compte désormais 360 photos réparties entre 109 villes, dans 37 pays et sur les 5 continents.
Ce mois-ci les Dievx de la BIV reçoivent Caroline Muller, historienne et blogueuse. Agrégée d’histoire, elle est professeure agrégée à l’université de Reims Champagne-Ardenne et soutiendra prochainement une thèse sur la direction de conscience au XIXe siècle à l’université Lyon 2. Ses recherches touchent, entre autres, à l’histoire du genre et à l’histoire du soin et de la thérapeutique. C’est donc tout naturellement que nous lui avons demandé d’analyser l’illustration de notre calendrier du mois de juin.
La caricature suit une rhétorique plutôt classique, celle de l’inversion des sexes. On y présente les femmes dans des rôles inhabituels dans le but de tourner en ridicule celles qui revendiquent de nouveaux droits. Cette « inversion des rôles » se retrouve dans de nombreuses caricatures, par exemple celles qui visent les suffragistes. Elle constitue une violente charge contre les femmes qui voudraient devenir médecins, mais est aussi un excellent révélateur des angoisses masculines au sujet des places et rôles de genre.
When Women vote, carte postale, coll. C. H. Palczewski
Draner souligne d’abord l’incapacité des femmes à devenir médecins : elles cherchent à « se mettre à la hauteur des Princes de la science » (vignette « En consultation ») mais leurs seules qualités professionnelles sont la séduction. C’est le sens de la vignette « Vous êtes paralytique, vous voudriez marcher ? Eh bien, venez m’embrasser ». Les femmes manquent non seulement d’intelligence, mais aussi de l’autorité qui permet d’incarner la fonction de médecin : la « chirurgienne major », juchée sur son cheval, est tournée en dérision. Le titre même de la caricature renvoie à cette imposture : là où le « médecin » est une identité professionnelle à part entière, c’est la féminité qui prime dans la dénomination de « femmes médecins ». Les vignettes ne cessent de renvoyer à cette « essence » féminine : le médecin est d’abord une femme qui accouche (« mon médecin qui est en mal d’enfant ») ou une séductrice profitant de la situation pour assouvir son désir sexuel (« est-il jeune et joli garçon ? »). Continuer la lecture de « Les DIEVX de juin invitent Caroline Muller »
Ces titres sont disponibles au téléchargement jusqu’au 30 juin 2017 pour l’ensemble des membres des communautés universitaires médicales concernées par le Collex 2016.
Pour accéder à ces ressources depuis ce billet, il est nécessaire de disposer de codes ENT Paris Descartes. Chacune des 42 autres bibliothèques concernées propose son accès particulier à ces ressources en test.
Conférence prononcée par le professeur Christian HERVÉ, directeur du Laboratoire d’Éthique Médicale et de Médecine Légale (EA 4569), président de la SFFEM – Société Française et Francophone d’Éthique Médicale.
La conférence aura lieu dans l’amphithéâtre Frézal (15, rue de l’École-de-Médecine, site des Cordeliers, 2e étage) de 18h à 20h30. Elle sera filmée puis mise en ligne à l’adresse suivante.
L’accès à ces rencontres est libre et ne nécessite pas d’inscription.
Retrouvez le programme 2016-2017 et les vidéos des sessions précédentes en cliquant sur ce lien.
Elle aura lieu dans la salle des Actes de la Faculté de Pharmacie de Paris (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).
Ordre du jour :
1) Accueil par le président.
2) Informations du secrétaire général.
3) Communications :
Source : Medic@, Banque d’images et de portraits
Le chocolat Pailhasson et les pastilles Malespine, deux confiseries fabriquées par des pharmaciens, par Cécile Raynal (20 min.).
Ali Bouhaged, pharmacien, ministre de la Santé de Tunisie sous le protectorat français, par Rached Besbes (20 min.).
Charles Tanret, pharmacien d’officine et chercheur scientifique, par Olivier Lafont (20 min.).
Information sur le diplôme d’université d’Histoire de la pharmacie délivré par la faculté de pharmacie de Paris (Université Paris Descartes), par Bruno Bonnemain.
Date : Mercredi 7 juin 2017, à 16h30.
Lieu : salle des Actes de la Faculté de Pharmacie (4, avenue de l’Observatoire, 75006 Paris).
Depuis 2009, la Fédération internationale de la Sclérose en plaques (MSIF) a lancé une journée mondiale qui réunit la communauté internationale de la SEP afin de partager des expériences, sensibiliser le public et mener une campagne pour et aux côtés des personnes atteintes de la sclérose en plaque.
Elle a lieu le dernier mercredi du mois de mai, et aura donc lieu cette année mercredi 31 mai 2017.
Les associations se mobilisent et appellent à la participation. À Paris, le programme est proposé par la Maison de la SEP.
«Vivre avec la SEP», le thème retenu pour cette journée mondiale, peut être illustré par un défi : huit personnes atteintes par la maladie organisent un parcours de spéléologie avec nuit en bivouac, du 23 au 24 mai dans la grotte de Pierre-La-Treiche (Meurthe-et-Moselle), avec un slogan : «Vivre heureux avec la SEP !»
À cette occasion, nous vous proposons en bas de ce billet une bibliographie de documents récents, disponibles en ligne en accès libre, ou à la BIU Santé, pôles Médecine ou Pharmacie. Retrouvez également cette sélection de documents devant le bureau central, dans la salle de lecture du pôle Médecine.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune, qui affecte le système nerveux central. Le système de défense ne joue plus son rôle de protection, se retourne contre ses propres cellules et les attaque pour des raisons encore mal connues. Ainsi, la myéline, membrane biologique qui gaine et protège les fibres nerveuses, est attaquée par les lymphocites T et se trouve donc altérée. Elle ne remplit plus sa fonction de protection de l’axone, prolongement du neurone chargé de transporter l’information, et ne permet plus d’accélérer la transmission de l’influx nerveux.
Alors, des lésions – des plaques, apparaissent dans le système nerveux central, traduisant une démyélinisation et souvent le début d’une dégénérescence axonale.
C’est une maladie du jeune adulte, qui représente la première cause de handicap sévère non traumatique chez les trentenaires.
La maladie touche davantage de femmes (1 homme pour 3 femmes environ). 80 000 à 100 000 personnes sont touchées en France (environ 1 sur 1.000), 400 000 en Europe et 2,3 millions dans le monde.
Il n’existe pas de test diagnostic spécifique. L’IRM détecte les lésions.